CAMBODGE du 04 au 17 avril 2017

PRESENTATION:

La capitale du royaume est PHNOM PHEN. Le Cambodge est l’état successeur de l’ Empire khmer hindouiste et bouddhiste qui régna sur pratiquement toute la péninsule d' INDOCHINE entre le XIe et le XIVe siècles.

Les citoyens du pays portent le nom de Cambodgiens ou Khmers en référence à l’ethnie khmère. La majorité des Cambodgiens sont de religion bouddhiste theravada (96 % de la population, religion d'État), bien que le pays comporte une communauté musulmane cham (2 %) ainsi que quelques tribus des montagnes et une communauté chrétienne (1 %).

La prise de pouvoir des Khmers Rouges en 1975 entraîne la mort de centaines de milliers de cambodgiens. L'agriculture reste le secteur économique dominant (57,6 % de la population active et 33,4 % du PIB).

Les industries principales du Cambodge sont la confection et le tourisme (plus de 2 millions en 2007-08). Du pétrole et du gaz ont été découverts dans les eaux territoriales du pays en 2005.

Malgré l'extrême pauvreté d'une grande partie de la population (31 % en dessous du seuil de pauvreté), le Cambodge connaît depuis la fin des années 1990 un fort développement économique et bénéficie de l 'afflux d'investissements internationaux. Entre 2004 et 2007, le PIB du royaume connut une croissance moyenne de 10 % par an. Malgré cette embellie, le PIB par habitant du Cambodge reste, avec seulement 773 dollars par an et par habitant, bien en dessous de la moyenne régionale et au même niveau que nombre de pays d'Afrique subsaharienne à titre de comparaison le PIB par habitant de la France est de un peu plus de 39 000 dollars données 2013.

 

Attention la population du CAMBODGE est pauvre dans sa grande majorité. Mais le coût de la vie pour les étrangers est supérieur à celui des autres pays d' ASIE.

A prestations égales, la THAÏLANDE, plus développée est aussi meilleur marché. En effet, compte tenu du revenu moyen mensuel (moins de 100$) et du coût de la vie dans les pays voisins, on dépense deux fois moins dans le nord de la THAÏLANDE ou au VIET-NAM pour le même train de vie. Le CAMBODGE n'est pas un pays très bon marché (hôtellerie et transport par exemple) surtout depuis 2015 avec la hausse du dollar par rapport à l'euro.

 

En particulier, le séjour à ANGKOR coûte relativement cher : tout est organisé pour que les touristes dépensent un maximum d'argent en un minimum de temps : transport locaux, hébergements, tickets d'entrée sur les sites 40$/pers le PASS trois jours de visites au début de l'année 2017, il est passé à 62$ en février 2017 soit plus de 50% d'augmentation, pire encore la journée est passée de 20$ à 37$ soit presque le double.

Il faut savoir, il y a que les étrangers qui paient l'entrée du site des temples, pour les cambodgiens c'est gratuit.

 

Quand nous notre séjournons aux temples, nous sommes en plein nouvel an bouddhiste et son festival des eaux (les gens s'arrosent dans la rue, sur les route, partout fusil à eau, seaux d'eau, tuyau d'arrosage...). C'est pour cette raison, les sites étaient noir de monde, pour eux c'est le lieu où il faut être au changement d'année. Ils font sur les sites d'énormes fêtes, podiums, braderies, kermesse, jeux etc..., la musique est à fond, surtout sur les sites d' ANGKOR WAT ET ANGKOR THOM.

  

Au Cambodge, fait particulier il y a deux monnaies en circulation : le dollar et le riel (1$=4000 riels en mars 2017). Au distributeur, vous ne pourrez retirer que des dollars. Les banques locales prennent des frais fixes de retrait de l'ordre de 4 à 6 dollars par retrait (retirez des grosses sommes), auquel s'ajoute les frais de votre banque. On paye en dollars et on vous rend la monnaie en riels. C’est assez déstabilisant au début mais on s’y fait vite finalement.

Par exemple deux plats pour 7,5$, vous donnez 10$, on vous rend 2$ et 2000 riels, à vous de jongler avec les monnaies.

 

Le Cambodge a un climat tropical.


PHNOM PHEN du 04 au 05 avril

  

En 1975 la population atteignait deux millions. La ville tomba sous la coupe des Khmers rouges du KAMPUCHEA démocratique, le 17 avril, le jour de la nouvelle année cambodgienne, et fut évacuée de force ; ses résidents devaient partir travailler sur des fermes rurales en tant que nouveaux citoyens, ou «nouveau peuple» (procheachun thmey), ainsi désignés parce que considérés comme nouveaux arrivants par rapport à ceux qui habitaient déjà la campagne. La ville fut ainsi vidée de la quasi-totalité de ses 2 millions d'habitants, et laissée à l'abandon pendant 3 ans, 8 mois et 20 jours.

 

L'école TUOL SVAY PREY fut transformée par les forces de POL POT en prison et en centre de torture nommé S-21. L'ancienne école est désormais le musée TUOL SLENG qui, avec CHOEUNG EK, quinze kilomètres plus loin, est un mémorial à ceux qui périrent du fait de ce régime.

 

Les Khmers rouges furent chassés de Phnom Penh par les Vietnamiens le 7 janvier 1979 et les gens commencèrent à retourner dans la ville. 80% des habitants d'avant la guerre avaient péri suite aux exécutions, aux tortures et aux privations pendant les années khmères rouges.

 

Après presque quatre années d'abandon, les infrastructures de la ville étaient gravement endommagées, et ne fonctionnaient presque plus. La reconstruction d'abord timide ne prit un rythme soutenu qu'à partir de 1991, après les accords de Paris, aidée par la stabilité du gouvernement, attirant des investissements étrangers et une aide de pays comme la FRANCE, l'AUSTRALIE, la COREE du SUD, la CHINE et le JAPON et des organisations multilatérales, notamment pour le ravitaillement en eau potable, les routes et les autres infrastructures.

 

La capitale, est en sommes une grande ville comme beaucoup d’autres, ou disons simplement que nous ne lui avons pas trouvé de charme particulier… Un peu oppressé par les sollicitations incessantes quand vous marchez dans la rue : des TUK TUK, moto-taxis, vendeurs de souvenirs en tous genres, personnel des restaurants...

 

Pendant le trajet entre HO-CHI-MINH-VILLE, l'assistant du conducteur du bus ramasse les passeports de tous les passagers. Il se charge des visas d'entrée au CAMBODGE, le visa 30 jours coûte 30 dollars US, il nous réclame 5 dollars de plus pour que nos passeports passent plus vite soit 2 fois 35$ (corruption des fonctionnaires du poste de douane, ils sont très mal payés, ils double voir triple leurs salaires comme cela). Nous acceptons, car si nous refusons, le bus ne nous attendra pas, le temps de la réalisation de nos visas et il partirait sans nous, (c'est monnaie courante en ASIE).

 

Nous attendons 45 minutes au poste frontière Vietnamien et moins de 10 minutes au Cambodgien, sans contrôle des bagages, ni rien autre. Nous arrivons à PHNOM PHEN à la gare routière près du stade olympique à 16H30, après 6H20 de trajet pour seulement 240 km.

 

Nous négocions un TUKTUK pour 3$ (demandé initialement 5$), ici il faut tout négocier Nous avons seulement 1km à marcher, c'est la seule fois que nous empruntons un transport dans cette ville, nos autres déplacements se feront tous à pied. Nous avions réservé sur Book... une chambre dite supérieur avec tous le confort au LONLIN HOUSE. En arrivant nous posons nos affaires et sortons visiter la ville, sans examiner la chambre.

 

Mais au retour, la surprise fut grande, la chambre ne correspondait pas aux photos ni à la description sur le site (sale, odeur de moisi, de renfermée, la climatisation noire très très sale, chauffe eau en panne, la direction était au courant pour ce dernier...) pour les locaux à les écouter, tous est corrects pour eux, mais rapport qualité prix, ils sont très loin des logements de la THAÏLANDE ou du VIET NAM pour le même prix. Nous avions payé deux nuits, nous nous sommes fait rembourser la deuxième et nous sommes parti le matin. Avant de quitter la capitale nous avons fait le tour des hébergements pour notre prochain passage ici, avant de se rendre aux temples d' ANGKOR.

 

Nous partons de KHNOM PHEN a 13H20 en bus (6$/pers) et nous arrivons à KAMPOT à 17H20.

 


KAMPOT du 05 au 11 avril

 

KAMPOT correspond tout à fait à l’idée que l’on se fait d’une paisible ville de province. De fait, elle possède encore un certain

charme avec ses anciennes demeures coloniales construites au bord de la rivière, face au soleil couchant. Les amateurs de fruits peuvent faire une cure de durian dont l’odeur prégnante en ravit certains et en incommode d’autres : la province de KAMPOT est le premier producteur du pays. Un durian géant trône même au centre d'un sens giratoire. Un autre produit est recherché pour sa qualité le poivre.

 

Les Cambodgiens de passage y font aussi de véritables orgies de crabe et ne manquent jamais d’en rapporter quelques kilos pour la famille. De même, le poivre est une des spécialités de l’endroit, tout comme était le sel. La surproduction et la concurrence des ses voisins Thaïlandais et Vietnamien a eu raison des producteurs locaux. De fait, autour de KAMPOT

et sur la route de KEP, on voit de nombreux marais salants à l'abandon.

Mais l'un des principaux intérêt de KAMPOT réside dans sa proximité avec KEP et le BOKOR.

Pendant longtemps, le logement y était plus correct et la nourriture beaucoup plus variée que dans ces lieux d’excursion, ce qui n’est plus vrai aujourd’hui. 

 

Nous arrivons à KAMPOT après environ 4 heures de trajet pour moins de 200 km, les déplacements sont lents, pourtant les conducteurs prennent des risques.

Nous rejoignons à pied APSARA Guesthouse (15$/jour bien et calme), notre hébergement pour les 5 jours suivants.

Nous venons ici, afin de se reposer et recharger les accus. Suite au virus qui a infecté JOSIANE ( forte fièvre pendant 4jours et demi et grosse fatigue) à SAÏGON, il l'avait maintenue au lit. Le médecin avait indiqué qu'elle aurait besoin entre une à deux semaines pour récupérer.

Notre dernier mois de voyage devrait être plus tranquille, nous avons encore deux lieux majeurs à visiter, les temples d' ANGKOR et BANGKOK au début du mois de mai, juste avant notre retour.

Nous nous promenons régulièrement, dans les rues de la vieille ville avec ses maisons coloniales, le long de la rivière...Il est agréable de résider dans cette ville, la circulation est fluide, les usagers n'utilisent pas les avertisseurs, c'est un lieu reposant, cela nous change après plus de 2 mois et demi en ASIE.

Nous louons un scooter (4$ après négociation) une journée afin de visiter les environs.

Nous allons voir une plantation de poivriers, la fille des exploitants nous montre les différents étapes : les plants, le tri des

grains réalisé par ses parents, le séchage... Nous avons été surpris par les prix pratiqués. Ils vendent les 40 grammes de poivre

noir 7$ (elle roule en HUMMER H2 PICK UP comme neuf stationné dans la cour). Puis nous allons à KEP, où nous voyons, le port, le marché aux crabes, les plages. La campagne entre les deux villes est agréable, comme toujours nous voyons de drôle d'engins roulants des scooters surchargés ou tractant une grosse remorque.

Nous apprendrons à notre retour en France que l'émission KOH LANTA diffusée avant l'été 2017 a été tournée dans l'archipel au large de KEP.

Après ces quelques jours de repos dans une ville calme et agréable, le mardi 11 avril à 8H30, nous prenons un van pour PNHOM PHEN (8$ dont 2 $ en plus en raison du nouvel an Bouddhiste).


PHNOM PHEN du 11 au 14 avril

 

Un peu d'histoire récente pour comprendre la ville et le pays.

 

En 1975 la population atteignait deux millions. La ville tomba sous la coupe des Khmers rouges du KAMPUCHEA démocratique, le 17 avril, le jour de la nouvelle année cambodgienne, et fut évacuée de force ; ses résidents devaient partir travailler sur des fermes rurales en tant que nouveaux citoyens, ou «nouveau peuple» (procheachun thmey), ainsi désignés parce que considérés comme nouveaux arrivants par rapport à ceux qui habitaient déjà la campagne.

La ville fut ainsi vidée de la quasi-totalité de ses 2 millions d'habitants et laissée à l'abandon pendant 3 ans, 8 mois et 20 jours.

 

L'école TUOL SVAY PREY fut transformée par les forces de POL POT en prison et en centre de torture nommé S-21. L'ancienne école est désormais le musée TUOL SLENG qui, avec CHOEUNG EK, quinze kilomètres plus loin, est un mémorial à ceux qui périrent du fait de ce régime.

Les Khmers rouges furent chassés de Phnom Penh par les Vietnamiens le 7 janvier 1979 et les gens commencèrent à retourner dans la ville. 80% des habitants d'avant la guerre avaient péri suite aux exécutions, aux tortures et aux privations pendant les années khmères rouges.

Après presque quatre années d'abandon, les infrastructures de la ville étaient gravement endommagées, et ne fonctionnaient presque plus. La reconstruction d'abord timide ne prit un rythme soutenu qu'à partir de 1991, après les accords de Paris, aidée par la stabilité du gouvernement, attirant des investissements étrangers et une aide de pays comme la FRANCE, l'AUSTRALIE, la COREE du SUD, la CHINE et le JAPON et des organisations multilatérales, notamment pour le ravitaillement en eau potable, les routes et les autres infrastructures.

 

La capitale est en sommes une grande ville comme beaucoup d’autres, ou disons simplement que nous ne lui avons pas trouvé de charme particulier…

Un peu oppressé par les sollicitations incessantes quand vous marchez dans la rue : des TUK TUK, moto-taxis, vendeurs de

souvenirs en tous genres, personnel des restaurants...

 

Le trajet entre KAMPOT et PHNOM PHEN a duré 3H00 en van. Il nous dépose à la gare routière à côté du marché central. Les conducteurs de TUK TUK étant trop gourmand (3$ pour moins de 1 km), nous rejoignons notre hôtel à pied, nous séjournons au DYNSEY BOUTIQUE HOTEL (20$ la nuit) où nous avons réservé 2 nuits directement par mail.

L'après-midi, nous parcourons le centre ville et voyons : le marché central, la gare, l'hôtel le ROYAL, le lycée français René DECARTES, le temple WAT PHNOM, la statue de DAUN PENH. Nous marchons le long de la rivière TONLE SAP, elle se jette dans le MEKONG à PHNOM PHEN.

 

Le lendemain, je me rend seul au musée national du CAMBODGE, puis je vais au GRAND PALAIS, le prix du ticket d'entrée est passé de 6$ à 10,25$ (+70%) dernièrement.

Je rentre à 10H15, la moitié du circuit de la visite est interdit au public pour cause de nouvel an. A 11H00 autre surprise, tous les

visiteurs sont priés de sortir, car il ferme les portes. Je suis déçu comme 5 jeunes allemands en vacances, ils travaillent  pour

PORCHE en THAÏLANDE, nous essayons d'avoir une explication, le personnel fait comme s'il ne comprend pas l'anglais et les guichets sont fermés.

Nous achetons nos tickets de bus pour SIEM REAP (ANGKOR), nous souhaitions partir le jeudi matin, mais tous les bus sont complets, encore en raison du nouvel an Bouddhiste. Finalement, nous réussissons à avoir deux places pour le vendredi matin. Nous sommes donc obligés de rester une journée de plus. Nous nous baladons dans la partie sud du centre-ville jusqu'au monument de l' INDEPENDANCE.

C'est le troisième nouvel an auquel nous allons assister, depuis le 31 décembre, entre le notre à DARWIN en AUTRALIE, le Chinois à PENANG en MALAISIE et maintenant le Bouddhiste au CAMBODGE.

Nous avons mangé régulièrement dans des FOODS STREET, le prix des plats est bien meilleur marché que dans les petits restaurants du quartier des BACKPACKERS.

Le jeudi, nous allons nous balader près des même lieux vus les jours précédents.

 

Vendredi matin un peu avant 7 heures nous quittons l'hôtel à pied pour la gare routière. Arrivée à destination, il y a des bus partout, c'est noire de monde, 5 bus de la même compagnie partent pour notre destination en 30 minutes, nous quittons la ville à 7H40, en route pour les temples d' ANGKOR. 

Les photos ont été prises à PHNOM PHEN près des grands boulevards ou des monuments majeurs de la ville, il manque les odeurs surtout après la pluie.


SIEM REAP ( les temples d'ANGKOR) du 14 au 17 avril

 

ANGKOR est un site archéologique du CAMBODGE composé d'un ensemble de temples, de ruines et d'aménagements hydrauliques (barays, canaux) qui fut une des capitales de l'Empire KHMER, existant approximativement du IXe au XVe siècle.

 

Ces ruines sont situées dans les forêts au nord de la province du TONLE SAP, en bordure de la ville de SIEM REAP. Classées depuis 1992 au patrimoine mondiale par l' UNESCO, elles attirent plus d'un million de visiteurs par an, constituant ainsi la principale attraction touristique du CAMBODGE. 

 

Après 8 heures de route pour un peu plus de 300 kilomètres, nous arrivons à SIEM REAP où nous devions être attendu par un personnel de COMMUNITY HOME STAY(18$ par internet puis 16$ la dernière nuit avec PDJ, trajets bus logement et vice versa compris dans le prix de la chambre). L'affiche avec notre nom et bien sur la table du régulateur de la société des bus. On nous demande de l'attendre il devait venir quelques minutes plus tard, mais nous attendrons notre chauffeur de TUK-TUK 45 minutes. Il nous conduit à la guest où nous avons réservé 2 nuits.

En arrivant, comme souvent notre hôte nous présente la région et les services mis à notre disposition moyennent suppléments. La communauté dispose de trois TUK TUK, Nous pouvons louer les services d'un chauffeur à la journée afin de visiter les temples sur une ou plusieurs journées. Nous optons pour deux circuits de une journée, le circuit court comprend ANGKOR WAT et ANGKOR THOM (15$ pour la journée), le circuits long (18$) comporte 8 temples dispersés dans la forêt. Le dimanche après négociation, en raison des nuisances et du temps passé dans les bouchons suite au Nouvel an, nous payons 13 et 15$.

 

Le samedi matin de bonne heure, nous partons à 6H40 en TUK TUK après le petit déjeuner (au CAMBODGE dans le restaurant ou les guesthouses le service n'est pas très rapide). Avant d'aller aux visiter les temples, ils faut acheter les tickets d'entrée. La file d'attente est très importante pour les tickets une journée, la plupart des voyages organisés sont sur site une seule journée (chinois). Elle est nulle pour ceux de trois jours ou une semaine (vous avez votre photo sur ces PASS).

 

Comme indiqué dans la présentation du pays. Le séjour à ANGKOR coûte relativement cher.

Rappel, les prix des différents tickets d'entrée sont :

Jusqu'à fin janvier 2017 le ticket pour une journée de visite coûtait 20 $/pers, en février de cette année, le prix est passé à 37$ soit presque le double. De même le PASS trois jours de visites (sur une semaine) en début d'année 2017 coûtait 40$/pers , il est passé à 62$ en février 2017 soit plus de 50% d'augmentation, (dont 2 dollars pour les enfants Cambodgien hospitalisés).

Il faut savoir, il y a uniquement les étrangers qui paient l'entrée, pour les cambodgiens c'est gratuit). Je suis favorable a ce que tout le monde paie, même si le prix était différent pour les habitants du pays (ils ont moins de pouvoir d'achat).

Ils respecteraient peut-être plus les lieux (ni boire, ni manger et le comportement de certains sur les sites).

Nous sommes au temples d' ANGKOR pendant le nouvel BOUDDHISTE, c'est pour cette raison, durant notre séjour aux temples les sites étaient noir de monde. Quand on parle avec eux les temples d' ANGKOR sont un lieu où il faut être au changement d'année, pour s'amuser. Ils font au abords et sur les sites d'énormes fêtes, braderies, kermesse, jeux, spectacles, animations etc..., chaque stand à la musique à fond (téléphonie, marque de bière...). Ils jettent les déchets partout même au cœur des temples, surtout sur les sites d' ANGKOR WAT et ANGKOR THOM. Dans des conditions pareils, nous avons beaucoup moins

bien apprécié les lieux (dommage car se sont des sites exceptionnels).

 

Notre chauffeur nous dépose devant l'entrée ouest de ANGKOR WAT, on se croirait à la BRADERIE DE LILLE (sans les moules frites). Nous visitons le temple, à la porte EST nous avons apprécié le calme, cela nous a permis de prendre des photos avec peu de monde. Après plus de deux heures de visite, nous rejoignons notre chauffeur. Le temple en lui même est merveilleux et immense, qualité des bas reliefs...

Il nous conduit devant la douve sud avant le pont de l'ensemble des temples du THOM.

Nous passons 4 heures à l'intérieur de l'enceinte des temples THOM (ANGKOR LA GRANDE) construite entre 1190 et 1210 où nous voyons les temples :

Le WAT PREAH SE AMETREY, le WAT BAYON, le WAT BAPHUON, le PHIMEANAKAS palais royal, le WAT PREAH PALILAY, les temples PREAH PITHU V, Y, U et X, le SOUR PRAT puis le WAT SOUTH KLEANG avant de rejoindre notre motorisation.

Nous quittons le THOM par la porte EST, la VICTORY GATE près de là nous allons voir deux autres temples, le WAT THOMMANON et le WAT CHAU SAY TEVODA. Après ces derniers sites, il prend le chemin du retour, mais la circulation et plus que dense, nous mettons plus de 1H30, pour faire les 5km qui nous sépare de de la route pour SIEM REAP au sud de ANGKOR WAT. La route est à double sens mais en quelques centaines de mètres suite à l'anarchie des scooters, TUK TUK. Elle devient à sens unique sur 4 à 5 files, deux pour les voitures, une monopolisée par les TUK TUK et de part et d'autres de la chaussée

les scooters empruntent les bas cotés, il faut le voir pour le croire tant c'est inimaginable.

 

Pendant notre séjour, nous prenons les repas du soir à notre hébergement, ils font aussi restauration.

Le dimanche 16 avril, nous quittons la HOME STAY à 6H40, pour effectuer le circuit long. Contrôle avant de rentrer sur le site des temples, on nous poinçonne nos cartes. Il faut avoir en permanence les cartes avec soi, à l'entrée de chaque temple nous pouvons être contrôler. Certains temples ouvrent seulement à 8H30.

 

Nous commençons par le plan d'eau SRAH SRANG, puis le BANTEAY KHEI, c'est dans ce temple que nous voyons les premiers arbres envahir et s'approprier les temples.

Au TA PROM, la pierre des hommes lutte avec les forces déchaînées de la nature tropicale. Les racines démesurées des fromagers coulent comme autant de reptiles à travers les anfractuosités des édifices qu’elles bouleversent et soulèvent comme des fétus de paille.

Comme souvent durant notre voyage, certains touristes souvent les asiatiques se prennent pour des stars ou des tops modèles devant les monuments ou sur les sites naturels.

Vient ensuite les temples WAT PRE RUP, le WAT EST MEBON, le TA SOM puis le NEAK PEAN sur une île. Le dernier temple visité est le WAT PREAH KHAN (épée sacrée), il est lui aussi envahi par la jungle, il a des galeries en enfilades.

 

Nous terminons à 12 heures 45, le circuit long, la visite fut très agréable surtout plus calme, elle a correspondu à nos attentes. Les Cambodgiens étaient très peu présents sur ce circuit. Ils faisaient encore la fête du nouvel an aux abords des temples ANGKOR WAT et WAT THOM.

 

Le lundi 17 avril, notre bus part à 8 heures, nous quittons le CAMBODGE pour l'île de KOH CHANG en THAÏLANDE.

 

Conseils pour les visites:

Attention mesdames ou messieurs pas de shorts ou débardeurs, jambes et épaules couvertes pour la jante féminine et épaules pour les messieurs. Sinon l'accès ne vous sera pas autorisé dans certaines parties des temples.

Les marches dans les temples sont hautes et irrégulières, certains escaliers sont très abruptes, prévoir des chaussures qui tiennent aux pieds, type chaussures aérées à velcro ou fermées, les locaux descendent souvent pieds nus, c'est moins dangereux qu'avec les tongs. 


Quelques photos de SIEM REAP et des temples D'ANGKOR pendant le Nouvel An BOUDDHISTE


Quelques constations :

 

Le travail des enfants est omniprésent. Il ne faut pas l’oublier, le CAMBODGE est un des pays les plus pauvres au monde (salaire moyen moins de 100$ par mois). C’est donc bien souvent des personnes très pauvres que nous croisons. Il y a de grands fossés dans ce pays entre les riches et les pauvres. Nous avons vu énormément d’enfants travailler. Que ce soit dans les hôtels/ restaurants, vendeurs ambulants, trier ou ramasser des ordures dans les rues dès le plus jeune âge (4 ans).

 

On entend souvent parler de la THAÏLANDE et de ses touristes sexuels mais beaucoup moins du Cambodge! Nous ne nous y attendions pas franchement. Honnêtement, nous avons été un peu sous le choc dans certaines régions… En THAÏLANDE nous ne sommes pas allés dans le Sud, ni à PATTAYA, du coup ce n’est un peu que du coin de l’œil que nous avons observé le tourisme du sexe quasi omniprésent dans certaines parties du pays.

Mais au Cambodge c’est un peu la même école… Pas franchement présent, ou du moins rien de choquant aux temples d’ ANGKOR. Nous  ne sommes pas allés, les soirs en ville à SIEM REAP, nous  logions sur l'extérieur de la ville. C’est dans le sud et à Phnom Penh que cela se gâte.

A chaque fois un peu le même constat : Des hommes blancs, le bidon un peu pendant, des rides au coin des yeux, un regard malicieux et à leur bras: une jolie petite cambodgienne qui parait souvent avoir 15 ans (mais qui doit en avoir 18 au maximum) ou un jeune garçon.

 

La pollution est présente partout. Les rues et les campagnes sont une poubelle géante. C’est vraiment très sale et presque partout !

C'est le pays vraiment, le plus sale visité depuis le début de notre voyage.

 

Le pays est un très mauvais rapport qualité prix, le touriste est un citron qu'il faut presser. Nous avons dépassé notre budget prévisionnel de 37%.

Malgré, la très grande foule présente pendant notre séjour sur les temples d'Angkor, nous ne regrettons pas d'avoir visité ce site touristique incontournable de la région.

Beaucoup de touristes que nous avons croisés venaient pour de cours séjour au CAMBODGE, voir uniquement les temples d' ANGKOR et ils partaient ensuite en THAÏLANDE ou au VIET NAM.