CHILI avec ILE DE PAQUES du 11 août au 5 septembre 2016


SAN PEDRO DE ATACAMA du 11 au 14 août 2016

 

Le désert d' ATACAMA est un désert hyperaride situé au Chili. C'est un désert d'abri coincé entre la fosse océanique

d'Atacama et la cordillère des Andes. Il est situé dans le nord du pays, il couvre les régions d'Arica, Parinacota, la région de Tarapacá, la région d'Antofagasta et le nord de la région d'Atacama. Le désert d'Atacama forme une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le désert d'Atacama est cité comme étant le désert le plus aride, le plus sec au monde bien que certains endroits du Sahara

notamment le sud de l'Égypte et le sud de la Libye reçoivent une quantité de précipitations comparable à celle du désert d'Atacama. Il abriterait les endroits recevant le moins de précipitations au monde, on a relevé seulement 0,8 mm de pluie à Arica.

Le climat général s'y trouvant est un climat subtropical, désertique chaud mais atténué par son altitude qui est relativement élevée et marqué par de fortes amplitudes journalières. Ce climat est caractérisé par les précipitations extrêmement faibles voire inexistantes durant toute l'année mais aussi par une durée d'ensoleillement remarquable. En plein désert, le ciel est souvent totalement dégagé et d'une clarté exceptionnelle, ce qui attire les astronomes venant admirer les étoiles ici.

 

L'Atacama offre une ligne volcanique, marquant la frontière entre le Chili, la Bolivie et l'Argentine. Tout au long de cette barrière naturelle, il y a des volcans frôlant les 6 000 mètres, entourés par des lagunes turquoise, des geysers et des vallées encaissées. Plusieurs observatoires astronomiques internationaux sont établis dans ce désert « extraterrestre » où la NASA a testé de petits véhicules avant qu'ils aillent explorer Mars.

 

Le village-oasis chilien de San Pedro de Atacama est situé dans le bassin du SALAR d' ATACAMA, sur le haut plateau de la Puna

de Atacama en plein désert d'Atacama, dans le nord du Chili. Sauf en période de crue, les rivières PURITAMA et PURIFICADA s’assèchent à proximité du village. Le tropique du Capricorne passe à quelques dizaines de kilomètres au sud du village. Le village est dominé par le volcan LICANCABUR (5 916 m d'altitude) et par le volcan SAIRECABUR (5 971 m d'altitude). Ces deux volcans sont situés à une trentaine de kilomètres à l'est du village. Nous sommes passés à leurs pieds en venant d’Argentine en bus.

 

Durant nos trois jours à Atacama, nous avons :

Visité le village avec ses rues en terre, ses maisons en adobe, son église construite au 18° siècle la charpente de l'édifice est en bois de cactus.

Loué des vélos et nous sommes allés à la vallée de la Mort, le Mirador (point de vue) et la vallée de la lune.

Fait une excursion aux geysers de TATIO, départ de SAN PEDRO DE ATACAMA à 4 heures 30, arrivée sur les lieux vers 6H30, il fait -13 degré, nous ne sommes pas vraiment équipés pour de températures aussi basses.

Les geysers d'EL TATIO se trouvent sur l’altiplano à 4 280 m d’altitude, au pied des volcans TATIO et LINZOR (5 680 m). Ils sont situés à 90 km au nord de San Pedro de Atacama. Le lieu a été nommé "El TATIO", de "Tata IU" en kunza c'est-à-dire "le grand-père qui pleure" (el abuelo que llora), en référence aux geysers et à la montagne visible sur le site où on distingue la forme d'un

homme allongé.

Avec près de 80 geysers actifs, El TATIO est le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud, et le troisième par sa taille après celui du Parc national de Yellowstone aux ÉTATS-UNIS et celui de la vallée des geysers en Russie. Malgré le nombre important de geysers, ceux-ci ne sont pas très hauts. L'éruption la plus haute atteint 6 mètres. La hauteur moyenne des éruptions est de 75 centimètres.

Le site s'étend sur environ 30 km2, que l'on peut parcourir à pieds. Il se visite à l’aube, lorsque la différence de température permet d’admirer la formation des cheminées de vapeur (la nuit, il peut geler jusqu’à -20 °C). Nous assistons au lever du soleil sur les montagnes environnantes, vers 8h30 nous mangeons un petit-déjeuner pique-nique au soleil que notre guide nous a

préparé, il fait encore entre -5 et -10°C. Après ce bon petit déjeuner Chilien (avocat, omelette,  jambon et fromage le tout dans  du pain, pour les plus courageux, c’est baignade. Il est aussi possible de se baigner dans une « piscine » en ciment remplie par les eaux des geysers une fois qu'elles se sont refroidies en coulant sur le sol. Vers 10h30 nous prenons le chemin du retour, en route nous nous arrêtons pour voir des oiseaux de la région et au village de MACHUCA, les plus affamés mangeront des brochettes de lamas. En cours de route, nous verrons aussi un volcan en éruption avec ses fumées.

 

A Atacama et sa région comme dans les zones désertiques, la température est très agréable voir très chaude pendant la journée mais les nuits sont très fraiches surtout en hiver. Les habitations sont mal isolées et sans chauffage la nuit, couette et couvertures ne sont pas de trop.

 

Le dimanche en fin après-midi départ en direction du sud-ouest LA SERENA sur la côte PACIFIQUE. Après environ 1200 km et

16 heures de voyage, nous arrivons à 10h30.


LA SERENA du 14 au 21 août 2016

 

La Serena est la deuxième ville historique du Chili puisqu’elle fut fondée dès 1544, peu après Santiago, afin de doter d’un port la nouvelle colonie. Détruite par les indigènes, elle fut reconstruite par Francisco de Aguirre en 1549. Mais c’est surtout dans son archi­tecture que se lit son histoire. De la colonie, elle conserve le tracé rigoureux en damier et, surtout, ses nombreuses églises

(une trentaine) fondées par de nombreux ordres. En 1825, la découverte de la mine d’argent d’ARQUEROS, puis la découverte de cuivre (le CHILI est un des plus gros producteur de cuivre), vers la fin du XIXe siècle, lui apportèrent richesse et travail. L’économie de La Serena est essentielle­ment basée sur l’exportation, des fruits, l’or et l’industrie touristique. La ville (environ 210 000 habitants en 2012) a acquis une solide réputation touristique, surtout auprès des familles qui fuient les

plages surpeuplées de VINA DEL MAR près de VALPARAISO.

 

Arrivée à 10h30 la SERENA, nous restons 6 jours, 4 à l’auberge OPEN HOSTEL chez RODRIGO près de la place d’ARMES, puis 2 à l’EL PUNTO. Ces deux hébergements se trouvent en plein centre-ville, le deuxième étant plus proche du terminal des bus en vue du départ vers VALPARAISO.

Là aussi nous visitons la ville, quelques quartiers de la ville, son marché, flânons sur la plage et des parcs.

Nous faisons une excursion à la réserve naturelle de HUMBOLDT à plus de 100 km plus au nord. La réserve comprend les îles CHORROS et DAMAS, en faisant une partie du tour de la première en bateau nous avons vu : des pingouins HUMBOLDT, plusieurs espèces de cormorans, des pélicans, des lions de mer, des loutres de mer, des mouettes…mais pas de dauphins à gros nez. Des dauphins nagent régulièrement près des îles et accompagnent les bateaux.

Malheureusement pour nous, ce jour-là les pingouins étaient peu nombreux et aucun dauphins à l’horizon. L’avant-veille, ils étaient une dizaine de dauphins à nager près du bateau. Après le repas, nous prenons la direction de LA SERENA, en chemin nous voyons un groupe de 5 renards gris.

 

Un autre jour, nous allons en deux heures de bus extra-urbain dans la vallée DEL ELQUI, jusqu’à PISCO ELQUI.

Cette superbe vallée qui suit le río ELQUI est le lieu d’une intense activité arboricole, culture des oranges, citrons, pamplemousses, avocats…mais aussi vinicole qui fonde sa réputation sur le fameux PISCO.

Pisco ELQUI est un très agréable petit village aux ruelles pavées et aux paysages superbes, situé à 1 280 m d’altitude. C’est le fief des mochileros (routards) entre autres.

Pour la petite histoire, ce n’était pas le nom originel de la commune, qui s’appelait La UNION. En1939, sur une proposition du président VIDELA, elle fut baptisée Pisco ELQUI afin de déjouer les prétentions péruviennes à une exclusivité internationale sur le terme « Pisco ». Et Dieu sait si les Chiliens y tiennent à cette liqueur! Le PISCO est un alcool, fait à partir de raisin, pour les deux types de PISCO, il faut 7 et 11 kg de raisins pour le produire après distillation. Certaines vignes en fonction de leur exposition avaient déjà des feuilles.

Après nos 6 jours passés à LA SERENA et sa région, notre prochaine villégiature est VALPARAISO à 500 kilomètres plus au sud. VALPARAISO et ses collines sont une galerie de peinture à ciel ouvert, inscrite au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO.


VALPARAISO du 21 au 26 août 2016

 

En 2003, le centre historique a été inscrit au Patrimoine culturel de l’Humanité. Les environs jouissent d’un climat méditerranéen tempéré, évoquant celui de San Francisco, Le Cap ou Adélaïde, qui se caractérise par quatre mois de précipitations relativement importantes en hiver (des mois de mai à septembre), deux mois de transition avec des précipitations modérées et un été très sec. Les températures restent douces en raison de l’influence du courant froid de Humboldt (en provenance de l’Antarctique), mais la côte même est plus fraîche que l’intérieur des terres (la différence de

température peut être notable). Les précipitations deviennent plus abondantes et les températures annuelles moyennes baissent au fur et à mesure que l’on va vers le sud. Le vent souffle presque en permanence, assez violemment parfois,

du nord-ouest en hiver et du sud-ouest en été. La température de l’eau stagne entre 12 et 18°C environ, on n’est pas venu ici pour les bains de mer. VALPARAISO comme tout le CHILI est touchée régulièrement par les tremblements de terre.

Les habitations et monuments anciennes sont fissurés, plusieurs sont même interdits et condamnés (habitations et églises).

 

Cette ville ceinturant la baie impressionne par le moutonnement de ses collines (plus de quarante) échevelées aux mille

couleurs, à première vue on croirait voir les favelas de RIO de JANEIRO. La nuit avec les lumières des bateaux et celles des demeures, montrent encore mieux les différences du relief entre mer et collines. Ce port aux mille couleurs, est le décor d’un théâtre où les frontières entre acteurs et spectateurs sont abolies.

 

Après 6 heures 30 de trajet en bus, nous arrivons à 19 heures au terminal de bus et trente minutes de marche plus tard nous sommes rendus à notre hébergement. Durant nos 5 jours à VALPARAISO, nous résidons à l’auberge LEMON VERDE sur les pentes d’une des 45 collines de la ville (baptisées ici Cerros). Pour monter sur les collines il y a des escaliers et encore des escaliers, mais pour les moins courageux la population dispose de quelques funiculaires et un ascenseur, ils sont bon marchés et font partis du paysage de la ville.

 

Le lendemain de notre arrivée et les jours suivants, nous visitons la ville. C’est une ville un peu bohème et culturelle, aux façades bariolées. Son seul défaut, ce sont ses fils électriques qui pendent dans tous les sens et qui rendent la prise de photos assez difficile…

Nous commençons par l’avenue ALEMANIA qui serpente aux sommets des collines. Elle offre ainsi, une jolie vue d'ensemble dominant successivement les cerros de Carcel, la LOMA, San Juan de DIOS, Florida, BELLAVISTA et PANTEON. Tout au long de nos promenades, nos regards ne manquent pas d'être attirés par les nombreux graffitis bariolés recouvrant les façades colorées des maisons.

Nous effectuons une visite FREE tours comme son nom l’indique elle est gratuite. Mais à la fin de la visite, il est de bon aloi de donner une somme d’argent au guide. Cette visite a comme thème les graffitis mais il existe deux aux types de visites. Notre guide nous indique les différents niveaux de graffs en fonction du temps de réalisation qui va des tags aux fresques. Nous terminons cette visite en ayant conscience que c’est de l’art et très agréable aux yeux.

Nous parcourons les cerros de CONCEPTION, ALEGRE, MIRAFLORE et CARCEL.

Les autres jours nous allons :

A la jetée Baron voir les éléphants de mer et marché sur le front de mer.

Dans le quartier POLANCO nous avons pris son ascenseur et parcourus FLORIDA, MONJAS, BELLAVISTA, le marché central EL CORDOBA, une des trois maisons de PABLO NERUDA (poète, diplomate et homme politique chilien disparu et très apprécié dans le pays)

Le quartier centrale historique avec entre autre sa cathédrale.

Notre séjour c’est très bien déroulé et fut très agréable à VALPARAISO (VALPO pour les Chiliens).

C’est pour l’instant notre coup de cœur au CHILI, nous serions bien resté plus longtemps tant nous nous sommes sentis bien dans cette ville. 


SANTIAGO du 26 au 31 août 2016

 

SANTIAGO du CHILI : un nom qui fleure bon les antipodes et l’exotisme. Pourtant, de nombreux voyageurs en sont déçus : une

architecture peu intéressante, une pollution désagréable (en hiver car il n’y a pas de vent, et en été par l’ozone), une frénésie urbaine chaotique et maladive… Elle n’a sûrement pas le cachet de Buenos Aires. Pourtant, la capitale du Chili (environ 6,5 millions d’habitants) n’en conserve pas moins un charme particulier, notamment grâce à la présence de nombreux parcs et jardins et à un « relooking » global réussi ces derniers temps. Alentour, on peut vite atteindre des glaciers dans les Andes altières et sauvages. Les amateurs de vin peuvent découvrir de nombreux vignobles. Et la géographique en apparence simpliste du pays implique qu’un voyageur y transite presque forcément.

 

Santiago marque la frontière entre le Nord et le Sud entre le monde des mines, les lumières brutes, héroïques, le travail, la bonhommie des habitants du Nord ; et un Grand Sud plus froid, réservé, pratique et germanique.

 

Notre transfert en bus entre VALPARAISO et SANTIAGO est le plus court de l’Amérique du Sud, il dure seulement 1h 45, pour notre dernier séjour sur le continent américain, nous logeons chez l’habitant (l’île de PAQUES est Chilienne, mais on peut la considérée en OCEANIE).

A SANTIAGO, nous avons alterné nos visites entre centre-ville, balades sur les collines et parcs de la ville. Là aussi nous

avons effectué une visite FREE tours, le point de RDV de la visite est sur la place d’Armes devant la cathédrale. Elle est plus axée sur l’historique du CHILI et les restaurants de la ville.

Au chapitre des attractions, citons le Palais de la MONEDA où siège le gouvernement, l’Univer­sité du CHILI, la grande avenue O’HIGGING ou ALAMEDA qui traverse toute la ville, la Plaza de Armas avec sa cathédrale et ses rues piétonnes adjacentes grouillantes d’activité, le Marché central, ainsi que plusieurs édifices coloniaux. Balades aux collines SAN CHRISTOBAL, CERRO

BLANCO.

 

Le dernier jour, nous passons l’après-midi au musée de la Mémoire et des Droits de l’homme. Ce musée est consacré aux années noires qu’a connues le pays de 1973 à 1990.

Le CHILI a connu en septembre 1973 un coup d’Etat militaire dirigé par le général Augusto Pinochet, bombardement du palais présidentiel La MONEDA, assassinat du président SALVATOR ALLENDE et prise de pouvoir du dictateur. La junte au

pouvoir censure, torture, exécute des milliers de Chiliens, les corps sont soi jetés à la mer lestés de rail de voie ferrée ou enterrés dans des charniers un peu partout dans le pays. Suite au référendum d’octobre 88 et le Triomphe du « No ! Ya basta » lors du plébiscite de Pinochet qui tente de faire prolonger son pouvoir jusqu’en 1997 (54 % de non).

Le 14 décembre 1989, premières élections démocratiques depuis 19 ans. Victoire du candidat de la CONCERTATION, Patricio AYLWIN. Pinochet reste toujours commandant en chef des forces armées (jusqu’en 1998). Le 16 mars 1990, le Parlement reprend ses sessions après 16 ans de silence. La junte sera restée au pouvoir jusqu’à la fin de l’année 1989 soit plus de 16 ans. Nous disposions d’audioguide pour la visite.

Dans le même quartier que le musée (ouest de la ville), nous sommes allés dans le parc qui le jouxte voir le musée des sciences.

 

Notre séjour se termine à SANTIAGO et sur le continent Américain, nous n’avons pas vu le temps passé, les grands espaces, les villes et les pays se sont succédés. Bientôt un tiers de notre voyage d’effectué, dans 10 jours il y aura déjà 4 mois que nous voyageons. Nous avons pleins de très beaux paysages et bons souvenirs en tête.

 

Place à l’OCEANIE, direction l’ÎLE de PAQUES au milieu l’océan, ses MOAI et leurs mystères, puis direction la POLYNESIE FRANCAISE...


ILE DE PAQUES du 31 août 05 septembre 2016

 

RAPA NUI est l’endroit le plus isolé du monde puisque l’île polynésienne la plus proche est celle de Pitcairn, située à 1 900 km, TAHITI est à 4050 km et la côte chilienne à près de 3 700 km ! Une situation qui évoluera inexorablement dans les siècles et millénaires à venir, puisque le mouvement tectonique de la microplaque de Pâques la rapproche de l’Amérique du Sud à raison de 6,5 cm par an.

L’île a la forme d’un triangle et compte trois de ses volcans principaux dans ses angles mais ces volcans ne sont pas les seuls de l’île, elle en compte près de 70, tous éteints. Cette origine volcanique pourrait expliquer la rareté des arbres et des paysages, qui ressemblent parfois aux terres irlandaises.

 

Quand on arrive à l’aéroport on est tout de suite dans l’ambiance, on descend de l’avion puis on marche sur le tarmac, un seul petit bâtiment en bois, enfin un aéroport à taille humaine.

L’île accueil environ 60 000 visiteurs par an, fin août et début septembre est la basse saison touristique.

Nous passons 6 jours et 5 nuits sur cette petite île du Pacifique de 166 km² et moins de 6000 habitants au recensement de 2012.

 

 Afin de mieux comprendre et aborder les mystères qui entourent cette île, nous nous sommes documentés.

 

Les AHU (autels cérémoniels) sont des plates formes en pierre ou en terre qui servaient soit de sépulture (chaque clan avait son AHU) soit de piédestal à un MOAI (les fameuses statues).

Chaque AHU a ses deux côtés les plus longs disposés parallèlement à la côte : le côté arrière de l’ahu fait face à la mer, il est perpendiculaire au sol tandis que le côté frontal est tourné vers l’intérieur des terres et dispose d’une rampe pavée pour accéder au sommet de l’ahu.

Tous les MOAI redressés sur les AHU sont dos à la mer sauf les 7 du site AHU AKIVI qui regardent la mer. Les statues proviennent d’une carrière située sur les flancs  et dans le cratère du volcan nommé RANO RARAKU. On peut y voir un très grand nombre de MOAI, certains terminés et dressés au pied de la pente, d’autres inachevés, à divers stades entre l’ébauche et la finition. Le plus grand qui ait été érigé mesure 10 m de haut et pèse 75 t. L’un des MOAI inachevés fait 21 m de hauteur

pour une masse estimée à 270 tonnes. Environ 400 statues ont été dressées sur l’île et un nombre équivalent est resté inachevé dans la carrière principale. L’arrêt de leur production suscite plusieurs hypothèses, pas forcément incompatibles entre elles.

 

Il existe plusieurs hypothèses sur le transport des statues de la carrière aux lieux d’installation, situés à plus de 10 kilomètres pour certains.

Elles seraient aux nombres de trois :

La première serait de mettre des rondins de bois sous la statue, afin de faire rouler la statue sur les rondins. Cette hypothèse aurait été possible pour les toutes petites réalisations du début. Mais impossible pour l’immense majorité des MOAI.

La seconde, vient des transmissions orales, les Pascuans ont longtemps déclaré que les statues dansaient et avançaient avec le MANA, l’esprit.

La dernière est la plus plausible, ils les auraient déplacé debout par un mouvement de balancier régulé par des tireurs de cordes, ces dernières étant attachées vers la tête (comme pour le déplacement d’un réfrigérateur). Pour voir la démonstration, copiez ce lien sur un moteur de recherche.

www.lepoint.fr/culture/les-mysteres-de-l-histoire-les-statues-de-l-ile-de-paques-01-08-

Pour notre séjour sur l’île, nous avons réservé une tente dans un des deux campings de l’île, le nôtre se situe en front de mer, face au vent et aux embruns du Pacifique. Nous avons dormi sous la tente une nuit, en raison de la forte pluie et du vent violent, nous avons demandé et déménagé dans une chambre pour les nuits suivantes.

 

Le jour de notre arrivée, nous visitons le village et sa rue principale, ainsi que le front de mer au pied du volcan RANO KAU.

Le deuxième, nous faisons une randonné dans le sud-est de l’île avec l’ascension du volcan RANO KAU, le village de l’Homme oiseau et ses histoires, avec trois autres voyageurs (ARNAUD, SONIA et GAUTHIER) que nous côtoierons plusieurs jours à MOOREA en POLYNESIE, nous les reverrons 6 mois plus tard par le plus pur des hasard dans le nord de la THAÏLANDE à CHANG RAI.

Puis nous retournons au village, où nous visitons le port avec ses tortues de mer qui viennent même en journée. Sur le front de mer à l’ouest du village, nous voyons le site d’AHU TAHAI et ses moai où nous restons assister au coucher de soleil.

Les deux jours suivants, nous louons une voiture avec un couple de voyageur, GUILLAUME et GWENDOLINE, eux aussi font le TDM mais dans l’autre sens, ils ont commencé par l’ASIE, l’OCEANIE ensuite ils iront en AMERIQUE du SUD. Ils finiront leur Tour du Monde au mois de janvier 2017.

Avec la voiture nous faisons chaque jour le tour de l’île, visitons les différents sites où nous découvrons des Moai debout sur les AHU ou couchés suite aux intempéries (tsunami…) ou par les descendants de ceux qui les avaient réalisés.

Le deuxième jour de location de la voiture, nous avons assisté au lever du soleil sur le site AHU TONGARIKI (15 MOAI), visitons la carrière situé sur les pentes du volcan RONA RARAKU et son cratère. Allons une seconde fois voir les différents sites de MOIA de l’île. Nous sommes descendus dans la grotte d’ANA KAKENGA, cette grotte surplombe la mer.

 

Une particularité de l’île de Pâques, la plupart des chevaux et des vaches sont en libertés. Quand on conduit il faut être très prudent surtout la nuit, les animaux sont au bord de la route voir sur la route.

Les deux dernières journées, nous faisons une seconde fois l’ascension du volcan RANO KAU, nous allons voir les tortues au port et les sites au environ du village.

 

Notre vol en direction de TAHITI est planifié le 05 septembre à 23H55, de ce fait nous avons passé 6 journées entières et 5 nuits sur RAPA NUI.

Cette destination a été une très bonne transition vers la Polynésie, les Pascuans sont calmes, moins bruyant dans la vie et au volant, ils n’usent pas avec excès de l’avertisseur, ils respectent les piétons, ça change de l’Amérique du sud.

 

Nous avons passé un excellent séjour sur cette île aux nombreux mystères, fait de très belles et bonnes rencontres.