EQUATEUR et les îles GALAPAGOS


Direction QUITO en EQUATEUR.

 

Nous devions partir le 4 juillet de LOS ANGELES à 7 heures du matin et arrivée à QUITO à 22 heures 30 après une escale à DALLAS.

Mais suite à une succession de retards, de problèmes techniques sur les avions et temps de pilotage des pilotes. Nous sommes seulement arrivés à QUITO en EQUATEUR, le 6 juillet en début d’après-midi soit avec 40 heures de retard. Nous avons passé une nuit à DALLAS et une à MIAMI. Nous pourrions en faire un roman ou un feuilleton en plusieurs épisodes.

 

Lundi 4 juillet, notre vol LOS ANGELES - DALLAS devait décoller à 7h00, l’avion a roulé quelques centaines de mètres et il est

retourné se garer. L’avion avait un problème technique, le temps que ce problème soit résolu, nous sommes restés 1 heure 30 dans l’avion à attendre. Nous avons finalement décollé à environ 8h30 AM.

Arrivé à DALLAS, nous devions repartir à 16H30, nous apprenons par les panneaux d’affichage que le vol est retardé à 17H30, nous embarquons finalement, à 18H00. L’avion recule et roule quelques mètres puis il retourne stationner, nous entendons des bruits suspects, des techniciens interviennent dans le cockpit. Nous restons assis environ 1H20, Le problème n’étant pas résolu on nous demande de quitter l’avion et nous allons en prendre un autre dans quelques minutes. Nous retournons dans le hall d’embarquement, à 20H10 nous embarquons dans un avion, notre surprise est grande car nous montons dans le même avion. De nouveau nous attendons à nos places encore 1H00. A 21h10, le personnel de cabine nous demande de quitter l’avion, nous devinons que nous ne partirons pas avec cet avion lundi soir. Nous apprenons que les pilotes ne peuvent plus piloter l’avion car pendant le vol vers QUITO, ils auraient dépassé le temps de pilotage journalier et seraient hors législation internationale. Il n’y a pas d’autres pilotes disponibles sur DALLAS.

 

Changement de programme, nous passons la nuit dans un hôtel de DALLAS, décollage prévu le lendemain à 5 heures 00 du matin en direction de MIAMI pour une escale puis correspondance et décollage 50 minutes plus tard en direction de QUITO. Le temps de récupérer nos nouveaux billets, d’aller à l’hôtel, manger etc… nous nous couchons à minuit. Après 2 heures 30 de sommeil, nous prenons la navette vers l’aéroport à 3 heures, subissons les contrôles une fois de plus. Notre avion est encore en retard, nous décollons à 6 heures 30 soit avec 1h30 de retard.

 

Arrivée à MIAMI, le vol de QUITO est déjà parti sans nous. Nous sommes prévus sur un vol du lendemain mercredi à 9 H

48, nous sommes hébergés dans un bel hôtel avec piscine, spa, salle de sport…mais nous ne pouvons pas en profiter

nous avons que nos bagages à main. Heureusement nous pouvons effectuer une courte visite de la ville.

 

Mercredi, nous arrivons enfin à l’heure à QUITO dans l'après-midi, avec près de deux jours de retard.


De QUITO à LACATUNGA du 6 au 12 juillet 2016

 

Initialement nous devions rester 2 jours à QUITO, puis passer 2 autres jours au nord à MINDO (réserve ornithologique où vivent

près de 500 espèces d’oiseaux) et revenir encore 2 jours à QUITO avant de partir pour LACATUNGA. Mais nos ennuis et retards dans les transports aériens nous ont contraints à annuler avec regret notre séjour à MINDO.

 

QUITO est au cœur des Andes équatoriennes et à 22 km de la ligne équinoxiale (MITAD DEL MUNDO), se trouve le centre historique de Quito, le moins modifié et le mieux préservé d’Amérique latine. La capitale de l’Equateur s’étire sur 51 kilomètres, à 2 850 m d’altitude, au pied du colossal volcan Pichincha et de son sommet enneigé (4 747 m) qui semblent veiller sur elle. Ceinturée par les montagnes, Quito, la seconde plus haute ville du monde après La Paz, capitale de la Bolivie. L’importante circulation automobile rend l’air difficilement respirable aux heures de pointe, sans compter que l’oxygène est déjà rare à cette altitude. C’est aujourd’hui une ville à deux visages, une capitale pleine de contrastes, à la fois moderne et conservatrice. Quito offre le visage d’une cité coloniale, avec ses monuments historiques et ses rues pavées, et celui d’une ville moderne, branchée et cosmopolite. Perchée à 2 850 mètres d’altitude, Quito renferme de vastes espaces verts aménagés où il fait bon se balader. La ville nouvelle semble être en permanente ébullition ; des travaux sont en cours dans le quartier de La Carolina (centre d’affaires) ou nous avons logé les deux derniers jours.

 

Nous avons commencé par nous rendre en bus à une vingtaine de kilomètres de Quito à MITAD DEL MUNDO.

C’est là qu’a été déterminé par des scientifiques Français et deux Espagnols de la mission géodésique, la ligne équinoxiale qui a permis de déterminer la forme de la Terre au XVIIIe.

 

Le jour suivant, nous nous sommes inscrits à une visite guidée du centre historique de QUITO. Visite en anglais heureusement car notre niveau en Espagnol est proche de zéro. Les jours suivants nous avons approfondi en explorant l’intérieur des monuments que nous avions vus uniquement de l’extérieur lors de la visite guidée. Nous sommes aussi allés marcher dans les parcs de la ville dont Carolina près duquel nous étions en deuxième partie de séjour.

 

Le dimanche 10 juillet, nous prenons le Métrobus avec nos 4 sacs en direction du terminal QUITUMBE à 1h20, dans un bus

bondé comme à l’accoutumé (les bus urbain ne sont pas cher 0,25$ pour le trajet). Puis encore 1h30 de bus interrégional en direction de LATACUNGA (il faut compter environ 1 dollar par heure de bus pour les interrégionaux basiques) sur la route des volcans, nous passerons près du volcan COTOPAXI (5887m), ce dernier est recouvert d’un voile nuageux, je ne peux donc pas le photographier.

 

LATACUNGA se trouve aussi à 2800 mètres d’altitude sur l’avenue des volcans qui va de QUITO à CUENCA. La ville est dans la

province de Cotopaxi, c’est une jolie ville de montagne d’environ 37 000 habitants, qui a su préserver un peu du charme de ses origines espagnoles. Bien que détruite à plusieurs reprises par les éruptions du Cotopaxi. La dernière éruption du volcan s’est produite en 2015, elle n’a pas endommagée la ville. C’est un point de départ pour des randonnées vers le Cotopaxi et la Lagune de QUILOTOA.

Après avoir pris possession de notre hébergement chez l’habitant, nous avons commencé par explorer la ville et ses les faubourgs.

Le deuxième jour, le propriétaire qui est aussi taxi nous a conduits moyennant 50$ (départ 8h00 et retour 15h00), à la Lagune de QUILOTOA, après un arrêt au Canyon DEL RIO TOACHI près de ZUMBAHUA.

Nous avions vu des photos de la Lagune de QUILOTOA, mais la réalité est nettement mieux. Les couleurs de la lagune vont du vert au bleu en fonction de la luminosité. Nous avons descendu les 400 m de dénivelé dans la poussière et le vent, en 30mn et effectué la remonté en 1 heure. La remonté est nettement plus difficile, on s’essouffle plus vite au environ de 4000 mètres car l’oxygène est plus rare. Pour le retour, il y a des mules pour les moins courageux, moyennant 10$ par personne. Nous, nous commencions à être acclimatés entre les ETATS-UNIS à plus de 2000 pendant deux semaines et QUITO.

 

De retour à LATACUNGA, nous sommes allés nous renseigner au terminal des bus pour notre futur déplacement du lendemain en direction de BANOS AGUA SANTA.


 BANOS DE AGUA SANTA et GUAYAQUIL du 12 au 18 juillet 2016

 

Nous sommes partis de LATACUNGA le mardi 12 juillet en direction de BANOS via AMBATO. Après deux bus et près de trois heures plus tard nous arrivons à destination en fin de matinée. Le transport en bus local est très abordable mais confort sommaire et musique à fond, une heure de bus revient à environ 1 dollar, notre trajet nous a couté 5,7$.

 

De son vrai nom : Baños de Santa Agua compte environ 20 000 habitants. Nichée à 1820 m d’alti­tude sur les contreforts des Andes et adossée au versant du terrible volcan Tungurahua (5 023 m). Ce géant autrefois endormi s’est soudainement réveillé en 1999, crachant ses gerbes de feux au-dessus de Baños. Son cratère est situé à moins de 10 km de la ville ! Depuis, le Tungurahua est en activité permanente et ses éruptions sont fréquentes. Nous allions près du TUNGURAHUA dans l’espoir de le voir, mais le ciel est resté désespérément couvert et pluvieux pendant les deux jours où nous sommes restés.

 

Baños est l’ultime étape de la cordillère avant l’Amazonie (Oriente). Le climat y est doux et humide, comme il pleut abon­damment, la végétation tropicale est exubé­rante. Il règne dans ce petit paradis naturel une douce atmosphère qui charme

généralement les voyageurs de passage, et bon nombre d’étrangers y ont élu domicile.

 

C’est une ville thermale mais l’attrait principal de Baños reste sans nul doute sa très large palette d’activités. Nichée dans la vallée du río Pastaza, aussi appelée la vallée des cascades, la ville est propice aux sports d’aventure en plein air. Dans ce cadre idyllique, randonnées pédestres, équestres, rafting, VTT, saut à l’élastique, descentes en rappel dans les cascades, canyoning

figurent sur la liste des loisirs proposés par la plupart des agences de voyages, elles sont près de 60. Dernier bastion  montagneux avant la jungle, Baños est donc visitée par les touristes qui vont ou reviennent de l’Oriente. C’est en effet un bon point de départ pour une excursion dans la forêt amazonienne.

Nous avons fait le choix de ne pas aller en Amazonie, mais de visiter cette vallée aux nombreuses cascades et randonnées.

J’ai réservé les deux nuits dans une auberge de jeunesse, elle était bien notée 7,8/10 sur le site de réservation et 4,5 sur Tridinausaure (je doute de la fiabilité de ce site), mais elle ne les valait pas. Odeurs de moisis humidité, pour la pièce, le lit et les draps, salpêtre sur le bas des murs, le froid dans la pièce 15°, etc. C’est notre plus mauvais hébergement depuis le début de

notre voyage. Heureusement nous avons assez bien dormi avec 3 couvertures.

 

Le jeudi 14 juillet à 6 heures du matin, nous quittons BANOS après avoir visité pendant notre séjour la vallée et ses chutes

en Chiva (petit camion équipé d’un module en bois avec des banquettes pour 30 personnes assises dans le sens de la marche), fait de la tyrolienne et de la randonnée.

Le bus est direct, il nous conduit en 6 heures à GUAYAQUIL qui est situé à près de 200 kilomètres pour 10$ par personne. Comme dans tous les bus empruntés en Amérique du Sud, nous avons droit aux vendeurs ambulants, ils sont jusqu’à six en même temps, ils vous proposent : plats cuisinés, fruits, glaces, chocolats…Ils sont sur le bord de la route ou dans les villages comme des passagers potentiels. Ils font signe au chauffeur et ils montent dans bus, font leurs affaires, demandent l'arrêt du bus et descendent. Puis ils vont de l’autre côté de la chaussée, arrêtent le bus suivant et tentent de vendre, ils font cela toute la journée.

 

Les paysages traversés pendant un peu plus de quatre premières heures dans les Andes sont superbes. De petits villages isolés, la population vie de l’agriculture et de l’élevage uniquement, rien n’a changé depuis des décennies dans ces montagnes aux conditions de vie difficiles. La route monte et descend en permanence et les lignes droite sont totalement absentes. Une fois la descente amorcée on voit des bananiers, cacaoyers, ananas…et les étals de fruits et légumes se font plus nombreux sur le bord de la route.

Durant la dernière partie de la route avant l’agglomération de GUAYAQUIL, de part et d’autre de la route se sont principalement d’immenses plantations industrielles de bananes Dole, bananes que nous avons consommées aux USA, et de cacaos.

 

GUAYAQUIL est à 420 km au sud-ouest de Quito. Avec environ 2,6 millions d’habitants, Santiago de Guayaquil (de son vrai nom) est la ville la

plus peuplée du pays. La capitale de la province de Guayas est située à l’intérieur des terres, à 58 km de l’embouchure du fleuve Guayas dont elle occupe la rive droite. Le plus grand port du pays et l’un des plus importants de la côte Pacifique sud-américaine. Elle est par ailleurs bordée à l’ouest par l’estuaire du Salado. Si Quito est la capitale administrative et historique du

pays, Guayaquil est la capitale économique de la République de l’Equa­teur.

Près de 3/4 des exportations quittent le pays depuis son port et près de 90 % des produits importés en Equateur transitent par la ville.

 

Pendant les quatre jours où nous séjournons à Guayaquil, nous logeons en plein centre-ville dans un des seuls immeubles de plus de 10 étages, ce qui nous a permis d’avoir une très belle vue sur la ville et sa région.

Cette agglomération était connue par le passé pour son insécurité de ville portuaire canaille et des efforts important on était fait pour regagner ses lettres de noblesse du début du 20° siècle. Nous l’avons constaté les forces de l’ordre sont omni  présentes dans les lieux touristiques, nous n'avons pas pu aller dans certains quartiers, des policiers sont à l’entrée et ils vous

en interdisent l’accès.

Nous avons visité :

LAS PANAS, MALECON 2000, le PARQUE HISTIRICO sorte d’écomusée avec des animaux présents en EQUATEUR, le PARQUE BOLIVAR (parc aux iguanes) face à la cathédrale METROPOLITANA, des églises, l’île SANTAY zone naturelle préservée avec son

village sur pilotis et le port de SAN ANA.

 

Depuis le début de notre séjour sur le continent sud-américain, nous mangeons régulièrement des EMPANADAS, une sorte de chausson ou beignet frit (fonction des villes) garnis de fromages ou d’une farce légumes/viande. Le midi on va dans

les petits restaurants ou marchés de quartiers et nous commandons le repas local nommé ALMUERZO. Il se compose de deux plats :

Une soupe soit à base de légumes en morceaux ou de viande ou de poisson.

Le deuxième plat comprend une viande ou un produit de la mer en général du thon accompagné de légumes pour un prix très correct, le prix du repas sera doublé aux îles GALAPAGOS.

 

Après nos deux semaines passées en EQUATEUR, nous prenons l’avion pour les îles GALAPAGOS. Elles sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, au même titre que le centre historique de QUITO que nous avons parcouru en arrivant.


Les Iles GALAPAGOS: SANTA CRUZ et ISABELA du 18 au 24 juillet 2016

 

Il y a 10 millions d’années, les volcans en éruption ont créé le surprenant archipel de Colón, plus connu sous le nom de Galápagos, surnommé le « paradis de l’évolution » par Charles Darwin, et « dernier sanctuaire de la vie naturelle » par Jacques-Yves Cousteau. Ce groupe de 13 îles (d’une surface supérieure à 10 km²), 17 îlots et 47 récifs disséminés sur une surface terrestre de 8 000 km², et une surface marine de 70 000 km² dans l’océan Pacifique, constitue un monde à part, traversé par la ligne équatoriale à quelques 1 000 km à l’ouest des côtes équatoriennes. La longueur totale des côtes est de 1 336 km et le point le plus élevé de l’archipel, le volcan Wolf, culmine à 1 707 m. L’archipel est un point chaud de la terre, c’est-à-dire une zone de fragilité de la croûte océanographique sous-marine, et l’activité volcanique intense donne lieu à des éruptions quasiment annuelles. On ne compte pas moins de 2 000 cratères dans l’archipel.

 

Chacune des îles est en réalité le sommet d’un volcan immergé et offre un paysage lunaire. Préservé de la vie continentale, l’archipel est un coin du monde à nul autre pareil, où la nature réserve les plus belles surprises. Ce n’est pas pour rien qu’il fut le premier site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1978.

 

Les Galápagos sont très chères, c'est en partie pour cette raison qu'elles accueillent seulement 400 000 visiteurs par an. Avant de poser le pied sur l’archipel vous devez payer plusieurs taxes : 20$/personne de formalité avant de quitter le continent, 100$/personne en arrivant sur votre première île, nous avons payé aussi 5$/personne en arrivant sur l’île d’ISABELA, soit un total de 250$ pour nous deux en taxes. Les billets d’avion sont aussi assez chers, c’est pour cette raison que nous les avions inclus avec nos billets tour du monde. Aussi, nous avons vu des prix multipliés par deux voir huit par rapport au continent. Deux

exemples, une bouteille d’eau plate de 2 litres vendue 3 US$, huit petites bananes payées 0,40 à GUAYAQUIL et les 4 de la même taille 1,58 US$ à PUERTO AYORA sur l’île de SANTA CRUZ.

 

Il existe aussi plusieurs façons de découvrir les Galápagos.

En effectuant une croisière entre 600 à 700 € pour la plus économique par personne pour 5 jours (nombres de voyageurs se plaignent de la qualité des prestations surbooking, nourriture, logement…), au bateau de luxe à 2500 à 3000 € voir plus pour 8 jours.

 

Deuxième option, en logeant dans un hôtel ou une auberge de jeunesse, vous devez faire appel à un guide pour vos excursions car vous ne pouvez pas vous rendre partout à l’intérieur du Parc sans un guide habilité. Une activité de 5 à 6 heures dans

un groupe de 10 personnes pour aller voir les tortues terrestre en liberté et un volcan, vous coutera 110 US$. C’est cher quand on connaît le salaire moyen en Equateur, moins de 400 € par mois. Autre exemple nous avons voulu faire du kayak près de l’embarcadère afin de voir les otaries dans l’eau et les pingouins. Vous ne pouvez pas louer un kayak et aller seul comme en France, vous devez être en groupe via une agence et vous payez 30$ par personne.

Presque partout où nous sommes allés nous avons croisé des groupes accompagnés (la fondation DARWIN, TORTUGA BAY, le centre de protection des tortues de CRIANZA, PASA CHAPLIN…), sauf aux murs des larmes à 10 km de marche, interdit aux véhicules à 4 roues.

 

Et une troisième, celle que nous avons fait. Nous avons logé en auberge de jeunesse et effectué les visites par nous-même, sans faire appel à une agence. Nous avons beaucoup marché durant ces six jours et vu aussi des animaux dans leur milieu naturel.

 

Nous avons fait le choix de nous rendre sur deux îles SANTA CRUZ et ISABELA afin de ne pas trop perdre de temps dans les transferts, sur ces deux îles on trouve la même faune que sur les autres. Durant notre séjour, nous restons 2 jours à

SANTA CRUZ, 3 jours à ISABELA puis retour à SANTA CRUZ pour 1 journée avant de prendre l’avion pour QUITO.

 

Nous arrivons le lundi matin à l’aéroport sur l’île de BALTRA au nord l’île de SANTA CRUZ, pour rejoindre PUERTO la plus grande ville de l’archipel, nous empruntons successivement un bus, un bateau et enfin un bus pendant 42 km.

 

Le lundi et le mardi nous allons voir la fondation DARWIN où nous voyons des tortues et iguanes de mer. Les plages de TORTUGA BAY, LAS GRIETAS où nous nous baignons entre les parois de lave. 

Mercredi matin, direction ISABELA en bateau la traversé dure 2 heures, dans un océan qui est PACIFIQUE que de nom. Jusqu’au samedi matin 6 heures.

Nous sommes allés :

Au centre de protection des tortues de CRIANZA, puis PASA CHAPLIN avec ses flamands roses et vu quelques autres plans d’eau avec divers oiseaux.

La randonnée du mur des LARMES longue de 20 km aller-retour où nous avons vu 10 tortues géantes en liberté, dont une qui mangeait une feuille grosse de cactus et d’autres animaux. Au mur des LARMES, nous sommes montés au sommet du belvédère où nous avons une vue à 360 degré sur ISABELA et ses environs.

 

Samedi matin debout 4h00, retour à SANTA CRUZ en bateau, l’aller-retour coute 60$ par personne.

 

Le dimanche matin debout encore de bonne heure, en raison des différents moyens de transports: taxi, 2 bus, bateau, mais surtout leur lenteur. Il nous faut quitter notre logement au moins 4 heures 30 avant le décollage de l’avion. Après les transports et les formalités à l’aéroport effectués, nous attendons seulement 15 minutes avant de monter dans l’avion en

direction de QUITO.

 

Après-midi et nuit dans un village près de l’aéroport, car le lundi matin notre avion pour BUENOS AIRES via LIMA décolle à 8 heures 30. Encore une journée perdue dans un transfert, nous arrivons à 19 heures 30 en ARGENTINE et à 23h30 chez POMY notre hôte. Du samedi matin au lundi soir nous avons passé le plus clair de notre temps dans les transports, ce n’est guère reposant.

 

Au cours de nos balades ou aux hébergements, nous faisons des rencontres et avons des échanges parfois longs et intéressants, une famille avec trois enfants de 13, 10 et 6 ans en Amérique du Sud depuis 6 mois, dans leur dernière semaine de périple avant le retour. Un couple de bordelais qui séjournent aux GALAPAGOS pendant 8 jours en attendant leur camion MAN aménagé (un vrai) sur le bateau entre HOUSTON et GUAYAQUIL. Quand ils auront récupéré le véhicule ils parcourront l’Amérique du Sud pendant une durée indéterminée avec retour en France tous les 2 mois pour voir enfants et petits-enfants. Avant l’EQUATEUR

ils étaient aussi aux USA, où ils ont fait un long trip qui les a conduits de Boston  au Texas en passant par les grands lacs, le centre du pays, la Floride la Louisiane. Chaque jour a son lot de rencontre de voyageurs de tous horizons, pour des vacances de quelques semaines ou beaucoup plus.

 

Notre coup de gueule :

Nous attendions beaucoup des GALAPAGOS, nous pensions, îles de rêves super préservées. Notre séjour ressort en demi-teinte. Nous avons vu des animaux endémiques, mais les trois quart des visiteurs ne voient pas la réalité du pays. Ils sont dans les beaux hôtels le long des plages, ils font des excursions uniquement encadrés, ne sortent pas des rues principales pour eux tout est merveilleux. Ils ne voient pas les bidonvilles, les constructions anarchiques, les tas de déchets machines à laver ou autres, épaves de voitures, les tas de gravats…

De nombreuses fois nous avons vu les habitants jeter, bouteilles en plastique, papiers… dans la rue ou sur les chemins. Il y a un très grand nombre de chien errant. Sur les panneaux dans les centres de protection des tortues, les chiens tuent les jeunes tortues pour se nourrir ou par jeu. Au nom de la préservation des animaux, on nous impose des guides alors qu’eux dans la vie ne respectent pas l’environnement et ne font pas ce qu’il faut. Les autorités et la majeur partie de la population des îles n’est pas consciente, qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis (le tourisme est la seul économie).

 

Nous risquons de décevoir certains, avec du recul nous ne serions pas allés aux GALAPAGOS.

Nos 6 jours sans visite encadré et payante, nous ont couté hors billets avion, le double des 13 jours en EQUATEUR sur le continent, le touriste est vu comme un réservoir à fric.