INDONESIE du 06 au 20 janvier 2017


 

Vœux pour 2017

 

Nous vous remercions tous très sincèrement de nous suivre sur le blog et des témoignages que vous nous écrivez.

A l'occasion de la nouvelle année, nous tenons à présenter tous nos vœux de santé, de joie et de bonheur à tous pour 2017.

 


L’INDONESIE, officiellement la République d' INDONESIE est un pays transcontinental principalement situé en ASIE du sud-est. Avec, comptabilisées à ce jour, 17508 îles, 922 d'entre elles sont habitées, il s'agit du plus grand archipel au monde. Avec une population estimée à 250 millions de personnes, pour 1 904 000 km², il s'agit du 4ème pays le plus peuplé du monde et du 1er pays à majorité musulmane pour le nombre de croyants. L'Indonésie est une république démocratique dont la capitale est JAKARTA.


BALI du 05 au 12 janvier 2017

 

BALI est une île d'INDONESIE située entre les îles de JAVA et de LOMBOK. Elle fait partie des petites îles de la SONDE. Sa superficie est de 5 637 km2. La population de l'ensemble des îles de la province de BALI était de 3 890 000 habitants en 2010, soit une densité de 690 habitants/km2.

Administrativement, l'île fait partie de la province du même nom et accueille sa capitale (ibu kota), DENPASAR, dans le sud de l'île.

L'île de BALI se trouve à 3,2 km à l'est de JAVA et approximativement 8 degrés en dessous de l' EQUATEUR.

BALI présente la particularité d'être la seule île d'Indonésie occidentale où la population n'a pas abandonné l’hindouisme pour

une religion monothéiste. 93% des Balinais se déclarent en effet «hindouistes».

  

UBUD du 05 au 08

 

Notre avion décolle de DARWIN le 5 janvier à 22H40, avec 10 minutes d'avance, c'est notre trentième vols et c'est le premier en avance !

Nous arrivons à DENPASAR à 23h40 après 2h30 de vol, il y a 1H30 de décalage horaire entre BALI et DARWIN, nous avons 7 heures d'avance avec la métropole.

A DARWIN, nous sommes allés au consulat d'INDONESIE, afin de faire notre demande de visa, le personnel à l'accueil, nous a indiqué que ce n'était plus nécessaire depuis mai 2016 pour le voyage d'un mois. De ce fait plus besoin de visa et de payer 35$US par personne.

Nous suivons le circuits habituel, formalités administratives, récupération des bagages, retraits de 2 500 000 IDR soit 25 billets

de 100 000 (100 000 = 7,1 €) soit environ 137 €. Le mari de notre hôte nous attend dans le hall d'arrivée avec une affiche avec notre nom. Le transfert nous a coûté 300 000 IDR un peu plus de 21 euros.

Nous arrivons à UBUD vers 1 heure 30 du matin après un peu plus de 1 heure de trajet, malgré l'heure avancé il y a beaucoup de

circulation.

Après une courte nuit, le petit-déjeuner pris nous partons à la découverte UBUD. Nous constatons immédiatement que la circulation est très dense, des centaines et des centaines de scooters circulent dans tous les sens ou sont stationnés, les bus sont principalement des minibus de 10 ou 11 places, les voitures sont plus étroites et plus hautes que les standards européens,. Elles sont adaptées au voie de circulation et aux rues du pays, cela nous change de l' AUSTRALIE et ses 4X4 et pick-up.

 

Nous commençons nos visites, par son PALAIS ROYAL, le marché, les petites rues jusqu'au SACRED MONKEY FOREST SANCTUARY au sud de la ville. La forêt du site abrite de très vieux banians dont les épaisses lianes touchent terre. Comme son nom l'indique, des centaines de singes macaques y pullulent, surtout autour des visiteurs.

Ils savent bien que touriste rime avec bananes, noix de coco et autres fruits, alors ils accourent. Des vendeurs de fruits sont postés à l’entrée. Pas la peine de planquer vos bananes : ils les repèrent et les sentent de loin. Attention : Si vous avez des fruits dans votre sacs à dos, ils vous sautent dessus et peuvent être un peu agressifs, mieux vaut les nourrir en présence d’un des « monkey experts » indonésiens toujours présents dans le parc. Régulièrement, les visiteurs sont mordus, des panneaux de consignes indiquent les choses à faire et les conduites à tenir face aux singes. Gare : les singes sont très chapardeurs. Certains se sont fait dépouillés ! Veillez à tout planquer (lunettes, sacs à main, verrouiller votre sac à dos...). Ne pas faire comme un touriste Australien, il a poser son sac au sol, un macaque lui a pris, a ouvert la seule poche du sac non verrouillée, déballé le contenu et a mangé les deux bananes du sac. Le touriste a récupéré son bien grâce à l'intervention d'un surveillant.

La balade dans le bois permet d’admirer les magnifiques sculptures sur pierre hindoues. Nous avions pris soin de ne pas avoir de nourriture sur nous et dans notre sac à dos. L'entrée du parc est de 40 000 IND par pers.

 

Dans les rues, impossible d’échapper aux sollicitations des taxis privés et des salons de massage qui proposent continuellement leurs services.

Dans l'après-midi, nous nous sommes laissés tenter par une séance de massage du corps d'une heures pour 70 000 IDR par personne. Les tarifs varient presque du simple au double pour une même prestation.

Nous sommes ressortis couverts d'huile de massage mais comblés et détendus.

 

En début de soirée, nous assistons à un spectacle de KECAK, danse et chants traditionnels, le RAMAYANA AND FIRE DANCE. Pour une première journée en ASIE, elle est bien remplie et intense.

 

Le lendemain matin, nous changeons de logement, nous avions réservé deux nuits chez AYU, nous lui avions demandé la possibilité de rester une nuit supplémentaire, mais la chambre est loué par le site internet. Elle nous conduit chez un voisin, nous avons droit au même type d'hébergement pour moins cher 150 000 soit environ 10,5 € avec le petit-déjeuner compris ( le site internet prend presque 20% de commission).

Pour notre deuxième journée à UBUD, nous louons un scooter auprès de notre nouvel hôte. Ici presque tout le monde s'improvise chauffeur,  guide et ou loue des scooters, la location coûte 50 000 environ 3,5 euros. Nous prenons des casques, mais la plupart des gens roulent sans casque, même les occidentaux.

Nous allons vers le nord, voir les rizières de JATILUWITH au pied d’un des volcans, ces rizières en terrasse sont inscrites au Patrimoine de l'Humanité. Le paysage est très beau, le vert tendre des jeunes plants de riz est très reposant. On retrouve le vert tendre de nos forêts au printemps…Les agriculteurs préparent la terre ou repiquent les plants de riz, les pieds dans la boue et l'eau.

 

Vient ensuite les rive du lac BRATAN et son temple, le ULUN DANU BRATAN. Il y a énormément de monde, on se croirait dans un parc d’attractions. Ce temple du 17ème, dédié à la déesse des eaux, n’est pas très haut, il a les pieds dans l’eau, mais il est très photogénique.

 

A Bali, la religion, l’hindouisme, est omniprésente. Elle fait partie de la vie quotidienne. Il n’y a pas à attendre un jour particulier de la semaine pour observer la ferveur des croyants. Partout, des statues de divinités, des temples,… pas de pont sans une statue de part et d’autre… Les offrandes aux divinités se font quotidiennement, dans la rue, dans les temples, devant les maisons, même devant notre chambre! Les paniers d’offrandes varient en taille, mais à chaque fois, fleurs et nourriture se déposent sous un bâton d’encens.

Nous retournons sur UBUD, où nous réservons notre transport du lendemain, pour AMED à l'est de l'île.

Dans la région d'UBUD, DENPASAR, la conduite est très spéciale, c'est un cocktail, il faut: une dose de courage, d'inconscience,

d'anticipation, une vigilance de tous les instants, il est conseillé d'avoir déjà fait de la moto ou du scooter. Les scooters, voitures, camions... doublent partout, n'importe quand, même quand vous êtes en face, c'est quoi une ligne blanche? L'outil essentiel au conducteur est... le klaxon.

Ils klaxonnent avant un virage, un pont, une intersection, quand ils doublent...on prend très vite cette habitude.  

AMED du 08 au 12 janvier

 

Debout 5 heures, nous prenons notre navette pour AMED à 7 heures, le minibus est complet, nous sommes 11 passagers. Après 1 heure 30 de trajet, nous changeons de mini bus à PADANG BAY, pour encore 1 heure 30 de route. Le trajet UBUD AMED fait que 80 km par la route, mais prend 3 heures, ne pas tenir compte de nos références habituelles.

Il en est de même en scooter, pour faire 40 km, il faut entre 1H15 et 1H30 pour couvrir cette distance avec des pointes à 70 ou 80 km/h.

Arrivée à notre destination nous nous mettons à la recherche d'un logement, un français responsable d'un club de plongée nous indique, un loueur tout proche chez SONY HOMESTAY. Après négociation, nous obtenons une chambre avec balcon et vue sur la mer, pour le prix d'une avec vue sur la montagne et sans balcon privatif, soit presque 4 nuits pour le prix de 3 avec petit-déjeuner compris soit 10,5€ la nuit. Nous verrons par la suite, dans un rayon de 50m autour de l'arrêt de bus, il y a pas moins de 8 HOMESTAY, c'est une source de revenu intéressante pour la population locale. AMED demeure un des rares endroits de Bali où la barrière de corail n’a pas été complètement détruite. Du haut de la route sinueuse, on aperçoit le mont AGUNG qui veille sur cette plage de pêcheurs qui vivaient traditionnellement de la fabrication du sel. Sel qu'ils récoltent à la saison sèche, dans des troncs de cocotiers évidés, après les avoir remplis d'eau de mer, actuellement nous sommes en saison dite humide.

Comme beaucoup d'hôte, SONY remplit plusieurs fonctions : point info touristique (spot de snorkeling, centres d'intérêts...), loueur de scooter, vente de billet pour les transports bateau ou bus, sortie pêche et même taxi... SONY comme la majorité des habitants de AMED était pêcheur, son fils continue l'activité, pendant que lui et le reste de la famille gèrent les deux guests. Ils ont en plus de SONY HOMESTAY, VOLCANO des bungalows directement sur la plage.

Nous prenons nos repas dans de petits restaurants appelés warung, à l’écart des grands axes (touristiques), le repas pour une personne jus de fruit frais et un plat local coûte en moyenne sur BALI entre 50 à 60 000 IDR soit environ 4 €, cela nous change de l' OCEANIE, nous retrouvons les prix pratiqués en EQUATEUR. Pendant les quatre derniers mois en ASIE nous ne devrions pas cuisiner pour diverse raisons.

Absence de cuisine dans les hébergements, faire les courses est compliqué (marchandages, chaine du froid pas toujours garantie...), manger au restaurant revient moins cher, mais c'est moins diététique.

L'après-midi nous allons faire du snorkeling (nage avec masque et tuba), au spot indiqué par SONY à 400m de chez lui, les poissons sont bien présents par centaines, mais le corail est détruit en parti. Les abords de la plage sont pleins de bouteilles et détritus en tout genre, nous avons remarqué durant le voyage, l'écologie n'est pas la priorité dans  beaucoup de pays, mise en place de la collecte des déchets, les gens consomment et ils jettent sur le sol la plupart du temps. Le lit des cours d'eau sont plein de déchets. Ce pays comme d'autres est beau, mais il pourrait l'être encore plus.

Pendant nos baignades à AMED et sur les îles GILI, nous entendons comme un crépitement (criiiiiii....), après des recherches sur la toile nous trouvons ce à quoi correspond ce bruit de fond et les raisons de la destruction du corail.

 

Après  des recherches sur internet un bref résumé de l'article ci-dessous.

L' INDONESIE est surnommée “l’Amazone des mers” en raison de la richesse de ses fonds marins. Elle concentre en effet 53% des récifs coralliens du monde, 75% des espèces de coraux, et plus de 3.000 espèces de poissons. Ces récifs font pourtant partie, nous le savons aujourd’hui, des poumons de notre belle planète. Toutefois seulement 6% des coraux sont en bon état. La destruction des coraux coûte directement et indirectement à l’Indonésie la somme astronomique de 34 milliards de dollars américains. Jusque dans les années 1990, l' INDONESIE fut le théâtre de techniques de pêche parmi les plus destructrices au monde, les dynamitages et le cyanure, les explosions répétées, visant à amasser rapidement une grande quantité de poissons, ont transformé les fonds marins en déserts de débris coralliens, anoxiques et stériles. Ainsi que la pêche intensive, la pollution les récents phénomènes naturels du courant El NINO et La NINA ont irrémédiablement décimé les coraux de cette partie de BALI.

Du courant électrique pour faire renaître les massifs coralliens décimés. Ils fixent des morceaux de corail sur des structures

métalliques parcourues par un courant basse tension de 12 volts, provoquant une électrolyse d'où le bruit criiii...entendu dans

l'eau. Le corail et les huîtres se fixent à la structure, c’est l’idée novatrice qui a été développée en Indonésie et qui aujourd’hui fait des petits. Un bel espoir pour les fonds sous-marins. Le corail ainsi stimulé pousserait de deux à six fois plus vite. En

à peine un an, ils ont observé une augmentation de 195% des espèces de poissons !

Si vous voulez plus d'infos, copiez ce lien http://www.plongeur.com/magazine/2011/12/27/coraux-electriques/

 

Le lendemain, nous louons un scooter pour la journée, afin de visité la pointe est de l'île. Dans cette partie de l'île la circulation

est moins dense donc plus agréable. Nous allons à TIRTA GANGGA (entrée 20 000 IDR par pers). Le Rajah a construit un jardin

d’agrément en 1948. Malheureusement, le palais fut endommagé en 1963 par l’éruption du GUNUNG AGUNG. Malgré ces désastres, il reste encore une piscine où nous marchons sur le petit labyrinthe en forme de damier. De nombreux touristes nourrissent les poissons du plan d'eau, avec une sorte de pain de mie acheté avant l'entrée du temple. Il y a d'autres bassins dans lesquels coule une eau dite sacrée, l’ensemble des jardins est intéressant d’un point de vue architectural, la visite fut l'occasion d'une agréable promenade.

 

Ensuite, nous nous rendons au PALAIS FLOTTANT PURI TAMAN UJUNG ou UJUNG WATER PALACE le prix d'entrée est passé de 10 000 sur notre guide à 50 000 IDR (le petit Futé 2015/2016). Construit entre 1946 et 1950 par ANAK AGUNG ANGLURAH

(roi de KARANGASEM), ce jardin aquatique comprend des fontaines, des bassins et des statues. Détruit pendant l’éruption du volcan AGUNG, il fut restauré au début des années 2000 grâce à des fonds collectés dans divers pays. Depuis, chaque année, le palais s’embellit. C'est un bon moment de détente et de sérénité.

 

Nous empruntons la route côtière de la pointe est de l'île de BALI. «Cette route» n'a que le nom, elle est étroite trois mètres de

large, deux véhicules même locaux ne peuvent pas se croiser. Nous montons, descendons, franchissons des gués, virages en épingle....cette axe est peu fréquenté, uniquement pour la desserte locale. Nous passons les petits villages de SERAYA, TANAH BARACK, et KURAMBI à la pointe est de l'île d'où nous voyons l'île de SELANG. Un peu plus loin nous mangeons dans un warung, du MAHI MAHI ou DORADE CORYPHENE au BBQ, un régal accompagné de jus de mangue, nos 2 plats et boissons, nous reviennent à 110 000 soit environ 8€. Nous n'en avions plus mangé depuis la POLYNESIE, là-bas elle était accompagnée d'une sauce au lait de coco.

Nous traversons encore plusieurs petits hameaux de pêcheurs. Nous faisons une halte snorkeling sur l'épave d'un bateau Japonais le « JAPANESE SHIPWRECK WW2 ». Cette épave se trouve à quelques kilomètres à l'est d' AMED, à moins de 30 m de la cote et à une faible profondeur. La nature a pris le dessus, les poissons y trouvent refuge.

Les jours suivants nous ferons du paddle, du snorkeling, un peu de marche et préparons nos étapes suivantes...

 

Auprès de SONY nous réservons nos différentes traversées en SPEED BOAT, AMED - GILI TRAWANGAN, GILI TRAWANGAN - LEMBONGAN, LEMBONGAN - SANUR ainsi que la navette qui nous conduira à JIMBOLAN notre dernière destination en INDONESIE. Les transferts hébergements-port et port-hébergements sont compris dans le pack. Nous avons fait une

simulation sur internet, le coût sur la toile, sans les transferts est de 2,4 millions de IDR, SONY nous a fait l'ensemble pour 1,6

millions, je pense qu'il y a moyen de trouver moins cher mais la qualité du service est- il là, les compagnies ne manquent pas.


Les îles GILI du 12 au 14 janvier

 

LOMBOK est une île volcanique d' INDONESIE, située entre les îles de BALI et de SUMBAWA. Elle fait partie des petites îles de la SONDE. Sa superficie est de 4 739 km²., pour 3 660 000 habitants en 2010, soit environ 668 hab/km². Les îles GILI, GILI ISLANDS en anglais, est un terme qui désigne trois îles d' INDONESIE situées au large de la côte nord-ouest de l'île de LOMBOK: AIR, MENO et TRAWAGAN. Cette appellation est un abus de langage, puisque GILI veut dire «îles» en SASAK, la langue de la majorité des habitants de LOMBOK. Toutes les îles qui entourent LOMBOK portent d'ailleurs un nom précédé de GILI, par exemple GILI NANGGU, située au sud-ouest de LOMBOK.

 

LOMBOK est une île volcanique d' INDONESIE, située entre les îles de BALI et de SUMBAWA. Elle fait partie des petites

îles de la SONDE.

Sa superficie est de 4 739 km²., pour 3 660 000 habitants en 2010 soit environ 668 hab/km².

Les îles GILI, GILI ISLANDS en anglais, est un terme qui désigne trois îles d'INDONESIE situées au large de la côte nord-ouest de l'île de LOMBOK: AIR, MENO et TRAWAGAN. Cette appellation est un abus de langage, puisque GILI veut dire «îles» en SASAK, la langue de la majorité des habitants de LOMBOK. Toutes les îles qui entourent LOMBOK portent d'ailleurs un nom précédé de GILI, par exemple GILI NANGGU, située au sud-ouest de LOMBOK.

 

La navette pour le port, vient nous chercher près de chez SONY. Au port, pendant que nous parlons avec un couple de Québécois, les porteurs ont chargé nos sacs à dos, même mon bagage à main contenant, appareil photo, ordinateur, téléphone... le sac le plus important, nous avons craint le pire car les bagages sont empilés les uns sur les autres, c'est la première fois que cela se produit. Pour les transports suivants nous garderons nos bagages à main, sur le dos. Après 1 heure 15 de traversée nous arrivons à GILI TRAWAGAN.

La plus grande des GILI a acquis une solide réputation de « party island », île de la fête malgré que se soit une île musulmane.

 

Symbolique, il n’y a aucune voiture sur Les îles GILI; on se déplace à pied, en vélo ou sur les petites charrettes tirées par de petits chevaux (appelées ici CIDOMO). Bref, la plus grande des GILI reste petite ; on en fait le tour, à pied, en 2 à 3 heures.

Nos bagages récupérer, nous marchons les 500 mètres qui nous sépare de notre nouvel HOMESTAY que nous avons réservée sur AGODA (une filiale de BOOKING) le prix de la chambre était à l'origine de 1 million (70€) soldée à 280 milles(20€) taxes et frais compris.

C'est une petite structure hôtelière de 8 chambres en rez de chaussée avec vue sur un petit jardin, nous pensions nous faire

plaisir, mais elle est moins bien que nos précédents hébergements qui étaient à 10,5 euros (propreté, douche froide, petit-déj...).

Nous avons réservé 2 nuits avec l'intention de rester une troisième, finalement, nous séjournerons que deux jours.

 

Nous allons à la recherche d'un restaurant, surprise les prix des plats ont presque doublé, voir triplé pour les jus de fruits. Il en est de même pour l'eau, il est fortement déconseillé de boire l'eau du robinet. Dans les magasin, une bouteille d'eau coûte l'équivalent de trois à quatre bouteilles de Cristalline chez nous. Autre piège à touriste, des restaurants affichent des prix, pour 100 grammes de poissons, comme une tranche de thon fait environ 300 g, si vous êtes pas vigilant, vous payez le prix carte fois 3, bien demander ce que vous allez avoir. Idem pour la lessive, nous mettons à peine l'équivalent d'une demi-machine, l'hébergement nous facture 5€, sachant qu'aux USA (BROOKLING) une machine entière coûte 1$ le lavage et 1,25$ pour le séchage.

 

L'après-midi, nous faisons le tour de l'île à pied, comme à AMED, les plages sont uniquement propres devant les hôtels et les bars, ailleurs regardez où vous mettez les pieds (elles sont belles de loin, mais de près, elles sont loin d'être belles). Pendant notre marche, nous faisons plusieurs arrêts photos. De TRAWANGAN, nous voyons sa petite sœur GILI MENO, l'île de LOMBOK et ses montagnes, les vues sont jolies.

A la fin de notre parcours nous faisons une halte snorkeling au nord-est de l'île, à un des deux spots de tortues, le soir vers 16-

17 heures. Elles viennent se reposer ou manger des herbes marine. Pendant cette séance, j'ai vu trois tortues, malheureusement mon appareil photo aquatique m'a joué un tour. Pendant que je filmais l'écran s'est figé, plus moyen de rien faire, il se reproduira la même chose le lendemain matin. Ici, comme en d'autres lieu en INDONESIE, les fonds marins jusqu'à environ 7 à 8 mètres de profondeur, ils sont tristes et recouverts de branches des coraux morts. Au delà on aperçoit des massifs de corail.

 

Le vendredi matin, nous confirmons nos places pour le transfert en speed boat du lendemain pour l'île de LEMBONGAN au sud de BALI. Après nous nous laissons tenter par une sortie snorkeling 3 spots, un entre TRAWANGAN et MENO, les deux autres au large de MENO dont un où l'on peut voir des tortues. Nous demandons au rabatteur combien nous serons sur le bateau, il indique environ 20 au final nous sommes 35. Nous embarquons à 10h30 pour une sortie de 4 heures. Pendant la sortie, j'ai vu encore 4 tortues et Josiane 2, comme la veille je n'ai pas pu les immortaliser, c'est rageant. Sachant que j'en avait déjà vu une à TAHITI, et une autre à LIFOU en NOUVELLE-CALEDONIE et toujours ni photo ni vidéo. Le troisième spot comme au premier

nous voyons des poissons, sauf qu'au dernier arrêt ils sont très nombreux. C'est normal, les gens les nourrissent avec un mélange de pain dans une bouteille. Le midi nous prenons notre repas à nos frais dans un restaurant sur la troisième îles des GILI, GILI AIR. Nous avons payé 100 000 IDR soit 7€ par personne, équipement fourni palmes, masque et tuba). Nous rentrons satisfait de notre sortie, mais sans photos sous-marine.

 

De retour, à notre chambre, je réinitialise, l'appareil photo et allons faire notre quatrième séance snorkeling de la journée.

Cette fois miracle, l'appareil fonctionne je vois encore 4 tortues et donc deux de très près, Josiane pour sa part en verra 2, dont une de près. Attention, il y a beaucoup de courant dans le chenal entre les îles de TRAWANGAN ET MENO, il vous emmène vers le sud-est. J'ai fait une grosse séance de nage à contre courant.

Le soir nous allons manger au village, pendant le repas un orage tropical éclate, nous attendons presque une heure, finalement nous rentrons sous la pluie. Ce jour là nous avons trempé toute la journée : 4 séances snorkeling, prit trois douches dont une

sous la pluie et marché dans 10 cm d'eau boueuse pour rejoindre notre logement.

Le lendemain, en début d'après-midi nous quittons GILI TRAWANGAN, pour l'île de LEMBONGAN où nous resterons 4 jours et 4 nuits.

 

Nos impressions sont mitigés, déçu des écarts de prix avec BALI, des détritus mais content d'avoir vu et nagé avec les tortues.


BALI 

ÎLE LEMBONGAN du 14 au 18 janvier 

 

Sauvage, cet îlot d’à peine 8 km² est encore préservé du tourisme de masse, mais pour combien de temps.

Après 2 heures 40 de speed boat, nous débarquons à JUNGUNBATU, c'est le village principal, celui où les bateaux accostent et là où les hébergements bon marché sont regroupés.

Nous n'avons pas de logement de réservé. Nous prenons la direction d'un hébergement vu sur internet. Après 150 m de marche, un habitant me propose de m'emmener avec mes sacs à l'hébergement sur son scooter, il reviendra chercher Josiane plus tard. Manque de chance, la guest est complète, le propriétaire me conduit chez son voisin, la KRISNA HOMESTAY, son tarif est de 180 000IDR sans petit-déjeuner. Je vais voir une autre guest la LEMBONGAN TROPICAL HOMESTAY, elle est complète pour la première nuit, mais ils ont une chambre de libre pour les trois nuits suivantes à 150 000 IDR petit-déjeuner compris. Finalement nous passerons une nuit à la KRISNA HOMESTAY (chambre très bien, PdJ entre 30 et 60 000) et 3 nuits à l'autre

(très bon rapport qualité prix), ils font aussi restauration nous mangeons la plupart du temps sur place.

 

Une particularité sur cette île, dans la plupart des habitations de l'île, l'eau du robinet est partiellement dé-salée, prendre une

douche à l'eau salée n'est pas très agréable, surtout une fois sec. Une chance pour nous, il a fait orage les deux derniers soirs,

nous nous sommes mis en maillot de bain et douché sous les descentes de toit, c'est frais mais vivifiant.

 

Le premier et le deuxième jour, nous sommes restés sur JUNGUNBATU, j'ai été out en raison d'un gros rhume et un peu de fièvre.

Pendant une de nos balade nous avons croisé un couple sur un scooter super chargé avec leurs quatre sacs à dos. Il venait juste d'arriver sur l'île, au fil de la conversation nous apprenons que nous habitons à seulement 8 km d'eux, ils sont de NESCHERS un village près de chez nous, le monde est petit. Nous sommes à 12 000km de chez nous. Ils sont vacances en INDONÉSIE pendant 40 jours.  

Juste à coté de notre logement est installé le club de plongé CONCEPT DIVE, une partie des moniteurs sont français. Nous nous étions renseignés à GILI TRAWANGAN, Josiane franchit le pas, elle s'est inscrite pour un baptême de plongée. Elle sera occupée un après-midi et de 9 heures à 15heures le lendemain, moi je n'en ferai pas, j'ai les sinus trop encombrés, incompatible avec la

pression.

Le baptême comprend:

Une séance de préparation en piscine de deux heures (l'après-midi)

Une plongée à Corail Baie pour voir les poissons, elle est descendue à 8-10 mètres de profondeur, la deuxième à Manta Point au sud de l'île. Dans l'archipel, les raies Manta sont présentes toute l'année, ce qui contribuent à la notoriété des plongées autour du mini archipel.

Durant cette plongée, elle est descendu vers 10-11 mètres, elle a vu une raie pastenague et trois raies manta dont une de 2,5 mètres de large et des poissons bien sûr.

L'ensemble du baptême, nous est revenu à 115 000 IND soit environ 80 euros pour la piscine et les deux plongées, à TRAWANGAN pour la piscine et une seule plongée il fallait compter 95 000 soit 67 euros.

 

Elle est revenu enchantée et elle est prête à recommencer.

Pendant la matinée et l'après-midi de libre sans plongée, nous avons loué un scooter et parcouru l'île de LEMBONGAN. La visite de l'île est rapide, elle prend moins de quatre heures en prenant son temps. Il y a possibilité de se rendre sur NUSA CENINGAN, une petite île entre NUSA LEMBONGAN et NUSA PENIDA. Le pont piéton s'est effondré en début d'année 2016 suite à une surcharge faisant 9 morts, il est actuellement en cours de reconstruction. Depuis l'accident, la traversée s'effectue sur des barques à moteur.

Le 18 janvier avant de partir nous sommes allés voir la mangrove et rendre le scooter. A 10h00, nous embarquons sur le speed boat, en direction de SANUR au sud de BALI.


BALI  JIMBARAN du 18 au 20 janvier 2017 

 

Après 30 minutes de traversée, nous débarquons à SANUR, là un chauffeur nous attend pour nous conduire à JIMBARAN au LONDON HOMESTAY notre logement à 20km. Le trajet prend 1 heure en raison d'embouteillages et de la lenteur du conducteur.

Nos sacs déposés, nous allons louer un scooter, un rabatteur nous propose un engin à 70 000 par jour, en négociant avec la

propriétaire, nous obtenons 100 000 IDR pour deux jours, hors carburant.

Nous allons jusqu'à JIMBARAN BEACH, où nous mangeons un plat de poisson, les pieds dans le sable.

Puis nous allons à PANDAI PANDAWA BEACH à l'extrême sud de BALI, il faut descendre environ 200 marches, avant d'arrivée sur une plage magnifique et propre. La baignade est dangereuse, c'est aussi un spot de surf, ces rouleaux se fracassent par endroit sur les rochers. Des grottes sont sous la falaises, se sont des lieux d'offrandes et le refuge de petites chauves-souris. Mais tous les petits paradis ont aussi des inconvénients, ici attention aux moustiques si vous restez assis à l'ombre.

Nous continuons notre visite de la pointe sud-ouest de la presqu'île et retour à la guest.

 

Le lendemain nous préparons SINGAPOUR, notre étape suivante. L'après-midi nous allons sur la côte est de la presqu’île à

NUSA DUA, mais là encore les plages et la côte est littéralement privatisée par les grands hôtels. Nous avons quand même accéder à la mer, à l’extrémité sud de PANTAI NUSA DUA; une plage privée d'un hôtel à côté du temple PURA GEGER. Tout proche se trouve une petite crique et une belle vue sur les falaises. Nous rendons le scooter et préparons encore une fois nos bagages.

Le 20 janvier, notre avion DENPASAR SINGAPOUR, décolle à 9 heures.

Debout 5h30, à 6h30 après notre petit-déjeuner le propriétaire de la guest nous conduit à l'aéroport moyennant 200 000 IDR soit environ 14€. Nos deux semaines en INDONESIE, principalement à BALI se terminent.

 

Petit bilan :

Nous pensions voir des fonds marins avec beaucoup de poissons et du corail de toutes les couleurs. Mais des erreurs passés, pêche aux explosifs ou au cyanure ont endommagé pour de très nombreuses années ce milieu naturel. Les paysages sont jolis rizières, montagnes mais là aussi l'équilibre reste fragile, pressions urbains, déchets un peu partout, les gens sont souriants, serviables et accueillants sur BALI, un peu moins chaleureux et serviables sur GILI TRAWAGAN, le business prenant le dessus.