POLYNESIE FRANCAISE du 6 septembre au  1° octobre 2016


TAHITI du 6 au 9 septembre 2016

 

La Polynésie française est une collectivité d'outre-mer (COM) de la République française composée de cinq archipels regroupant 118 îles dont 67 habitées :

L'archipel de la Société avec les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, l'archipel des Tuamotu, l'archipel des Gambier, l'archipel des Australes et les îles Marquises.

Elle est située dans le sud de l'océan Pacifique, à environ 6 000 kilomètres à l’est de l’Australie.

Elle inclut aussi les vastes espaces maritimes de 2 500 000 km² soit environ 5 fois la surface de la France métropolitaine (551 695 km²)].

 

Si beaucoup tendent à lier la Polynésie à ses eaux translucides et à son milieu aquatique exceptionnel. Elle regorge en outre d’innombrables trésors.

La Polynésie n’est pas qu’une histoire d’eau. Chaque île haute devient ainsi l’objet de formidables visites, où les traditions polynésiennes sont remémorées par ses marae, anciens lieux de culte extérieurs.

 

Nous sommes partis le 5 septembre à 23 heures 45, notre avion se pose à l’aéroport de PAPEETE FAA’A, après 5 heures 45 de vol mais à minuit 30 le 6. Nous avons mis 45 minutes pour faire plus de 4000 km, c’est incroyable ce que peut faire le décalage horaire. Maintenant, nous avons très exactement 12 heures de décalage horaire avec la métropole. Ici il fait jour vers 6 heures du matin et nuit vers 18 heures 15. En résumé les gens se lève plus tôt et aussi se couche plus tôt, ce sera notre cas durant

tout notre séjour.

 

Les 26 jours sur le territoire sont uniquement sur 6 îles de l’archipel de la Société.

Iles du vent :

TAHITI, 4 jours, 3 jours chez l’habitant en début de séjour et 1 autre avant le départ pour la Nouvelle Calédonie

MOOREA, 6 jours au camping chez NELSON (logis)

Iles sous le vent :

HUAHINE, 4 jours à la pension chez GUYNETTE (logis) au village de FARE

RAIATEA, 4 jours à la pension les 3 Cascades (logis)

BORA BORA, 3 jours chez l’habitant à VAITAPE (logis)

MAUPITI, 5 jours à la pension TEHIEMANA en demi-pension

 

A notre descente de l’avion malgré l’heure tardive nous avons était surpris par la chaleur et l’humidité. Mais avant de rentrer dans le hall de l’aéroport, nous avons un comité d’accueil qui nous met de suite dans l’ambiance, deux musiciens et une danseuse en costume traditionnel.

Nous passons la nuit à l’aéroport dans le hall sur des chaises, en attendant de récupérer notre voiture de location pour les 3 jours sur TAHITI.

Nous avons somnolé une heure dans l’avion, il en sera de même à l’aéroport. Après avoir pris notre voiture de location, nous déposons nos sacs et partons visiter PAPEETE pour la journée.

La présidence de Polynésie, jardin de PAUFAI, les quais plaisance et honneur, le marché où nous prenons notre repas, la cathédrale Notre Dame de PAPEETE, le centre….

Le lendemain, nous faisons le tour de l’île en voiture, on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, nous passons successivement à :

PAPEETE, le point de vue de la Pointe de Vénus, le trou du Souffleur, les cascades de FAARUMAI, à TARAVAO nous allons sur la presqu’île de TAHITI ITI jusqu’à TAUTIRA, faisons demi-tour repassons par TARAVAO, puis allons sur la côte sud jusqu’au village de TEOHUPOO connu des surfeurs pour sa vague.

TEAHUPOO est un spot de surf mondialement célèbre et il figure parmi les plus dangereux du monde, en raison de son fond corallien qui est situé à seulement quelques dizaines de centimètres de la surface. C’est pour cela, qu’il y a régulièrement des

accidents, qui sont parfois mortels. De plus, chaque année se déroule l’une des plus grandes compétitions de surf, attendue de tous, la « BILLALONG Pro ». Cette compétition s’est déroulée la semaine avant notre venue, les meilleurs surfeurs mondiaux étaient présents. Les surfeurs qui ont marqué TEAHUPOO sont Laird Hamilton, Andy Irons et sans oublier Kelly Slater, c’est ce dernier qui a remportait l’édition 2016.

Nous retournons sur nos pas et remontons par la côte sud-ouest en passant par PAPEARI, MATAIEA, PAPARA, PAEA, nous nous arrêtons au kilomètre 18(PK18) de la route ouest, sur la plage public pour immortaliser le coucher de soleil sur l’île de MOOREA, et rentrons à PUNA’AUIA où nous logeons. Le soir nous mangeons aux roulottes sur le port de PAPEETE (c’est une institution ici), un plat de poisson cru au lait de coco, les parts sont monstrueuses, nous commandons une seule portion et son accompagnement pour nous deux et nous en laissons un tiers.

Le troisième jour nous allons à la plage à PK18 nous baigner, nous nageons au milieu des poissons et je rencontre une tortue verte en train de dormir au fond de l’eau, c’est simplement magique.

Durant les 3 jours sur TAHITI, nous n’avons pas été séduits par PAPEETE, mais le reste de l’île est très beau ainsi que les plages publiques et les fond marins, en conclusion nous avons apprécié TAHITI.

 

Le vendredi 9 nous effectuons notre plus court vol, moins de 20 km et 10 minutes décollage et atterrissage compris, direction MOOREA pour 6 jours.


MOOREA du 9 au 15 septembre 2016

 

Notre vol entre TAHITI et MOOREA c’est bien passé, le prix demandé par les taxis est dissuasif à nos yeux. Nous prenons l’option bus pour rendre à notre hébergement qui se trouve à 28km de l’autre côté de l’île, le bus était sensé passer dans moins de 30 minutes. Nous l’attendons sur le bord de la route, après 45 minutes d’attente toujours pas de bus, nous décidons de faire du stop malgré tous nos bagages. Josiane tend le pouce, la première voiture s’arrête et nous conduit à mi-parcours, à mon tour je tends le pouce, la première voiture qui passe nous prend et nous conduit jusqu’à notre destination. C’est la première fois du voyage que nous faisons du stop, le stop fonctionne très bien en Polynésie la preuve.

 

Le Camping NELSON se trouve en bord de mer, nous avons une vue de carte postale depuis notre chambre. Tous les soirs nous regardons entre 17h40 et 18h10, la chaine coucher de soleil face à la mer sous les cocotiers, le film est différent chaque soir.

 

Durant les six jours sur MOOREA, nos activités ont été diverses et variées :

Assisté à un spectacle polynésien à l’hôtel Intercontinental,

Fait du snorkeling dans le lagon,

Nagé avec les requins pointes noires et les raies grises que nous avons pu caresser

Hors du lagon nous avons vu les baleines à bosses, fait du snorkeling où nous les avons vues sous l’eau.

Allés à la clinique des tortues qui se trouve à l’hôtel intercontinental, le matin assisté au repas des tortues et l’après-midi une biologiste nous a présenté la clinique. Les tortues sont amenées blessées puis soignées, 193 d'entre elles ont déjà été remises en liberté. Après la présentation, nous passons voir les dauphins qui se trouvent dans l’enceinte de cet hôtel, des vacanciers sont dans l’eau avec  les cétacés, ce n’est pas vraiment le type d’attraction que nous affectionnons.

 

Une journée nous avons loué un scooter pour faire le tour de l’île (60 km), successivement nous avons vu :

La baie d’OPUNOHU.

Le belvédère avec sa vue à 360° sur les deux baies et les montagnes.

La baie de COOK

Le Lycée agricole, où nous avons dégusté de l’ananas, papaye et de la glace au tiaré puis marché pendant une heure au milieu des plantations de bananes, d’avocatiers, de pamplemoussiers, les champs d’ananas, de papayes, de fleurs…la visite est intéressante et instructive.

La plage de TEMAE, sans compter les nombreux arrêts photos aux différents points de vue.

MOOREA est une île agréable et dépaysante malgré la proximité de TAHITI.

Le 15 nous prenons l'avion pour HUAHINE, la sauvage.



HUAHINE du 15 au 19 SEPTEMBRE

 

Cette île tranquille se situe à 170 km de Tahiti, non loin de RAIATEA et TAHAA. Elle se compose en fait de deux îles : HUAHINE NUI (grand HUAHINE) et HUAHINE ITI (petit HUAHINE). Les deux îles sont aujourd’hui séparées par la poissonneuse baie de MAROE et elles sont reliées par un pont.

Si chaque île de Polynésie est différente, HUAHINE mérite bien le qualificatif d’île sauvage, la plus sauvage des grandes îles de la Société, pour la luxuriance de sa végétation, le calme et la tranquillité de son atmosphère.

Le tour de la petite île fait 35 km, celui de la grande 60 km, par des routes presque toutes goudronnées. Une barrière de corail ceinture l’ensemble et abrite aussi de nombreux MOTU (îlots).

 

A notre arrivée à l’aéroport, Laurence la propriétaire de la pension chez GUYNETTE nous accueille et elle nous conduit chez elle. La pension se trouve à moins de 50 mètres de la mer et au cœur du village de FARE. Nous rencontrons d’autres voyageurs, Patrick et Babette que nous côtoierons à trois reprises à MAUPITI une semaine plus tard, une jeune Tour Du Mondiste que nous reverrons à RAIATEA…

 

Nos deux premiers jours sont consacrés aux courses, balades à FARE et ses environs proches, nous trouvons des mangues (excellentes) sur le bord des chemins. Un après-midi, nous louons deux vélos et visitons le nord de l’île de HUAHINE

NUI.

Le nord de l’île n’est autre qu’un motu (motu TRESOR) relié à la terre ferme formant, au lieu d’un lagon, un lac : le FAUNA NUI. A l’entrée du lac, les habitants avaient construit des pièges à poissons dans le chenal de FAUNA NUI, le grand lac qui sépare le motu de l’aéroport de l’île principale, du côté de Maeva. Les pièges à poissons sont construits avec des roches volcaniques, ils sont encore utilisés de nos jours.

Il y a aussi plusieurs MARAE (anciens lieux de culte extérieurs) :

Le marae MANUNU s’élève entre mer et lagune sur le motu, il représentait la communauté insulaire. Masse énorme de 40 m de long sur 6,50 m de large, formée d’un triple mur de dalles de plus de 2 m de haut, il renfermerait, près de l’autel, la tombe du grand prêtre.

Au MARAE au sud de MAEVA, on voit le FARE POTE’E, c’est une immense hutte en chaume, vide, reconstitution d’un lieu de

réunion qui pouvait accueillir 350 personnes. Toujours aux alentours du village de MAEVA, se forme une succession de plages aussi vierges que désertes. Le sable est blanc et les vagues se fracassent sur le récif. Ce motu est parcouru de pistes de terre et soupe de corail le long desquelles des cultivateurs font pousser des cocotiers, des pastèques et des melons.

 

Le samedi 17, nous louons un scooter et faisons le tour de HUAHINE NUI et ITI, durant la deuxième partie du parcours, nous sommes obligés à plusieurs reprises de nous abrités en raison de grosses pluies, dont une fois près d’une heure. Ici même quand il pleut la température reste constante, environ 30°.

Le tour de l’île nous permet de voir :

A FAIE, on s’arrête au niveau du pont en pierre pour observer les fameuses anguilles sacrées à oreille, les anguilles mesures jusqu’à 2 mètres, elles ont les yeux bleus.

Le belvédère, d’où la vue est spectaculaire sur la baie de MAROE, HUAHINE ITI et l’océan au loin.

HUAHINE ITI est plus petite, cette partie de HUAHINE est d’autant plus belle. La baie de MAROE est symboliquement riche en symboles avec la silhouette montagneuse de la grande pagaie d’HIRO, ainsi que son sexe (« le zizi de HUAHINE », comme le chantent certains locaux), excroissance rocheuse surgissant à l’est de la baie (voir photo).

Nous franchissons le pont pour rejoindre HUAHINE ITI.

Le sud de l’île, près de PARAE, bénéficie de la plus belle plage de sable blanc et d’un lagon magnifique. Pendant le tour des

deux îles, nous marquons plusieurs arrêts photos, voyons des plantations de vanille, la nature sauvage de l’intérieur des

terres. HUAHINE est une île préservée, tranquille sans grand complexe hôtelier.

Bien sur nous avons fait du snorkeling les autres jours, mais le dernier jour et plus consacré au farniente et à la plage. Le 19 nous prenons l’avion en direction de RAIATEA pour les trois prochains jours.


RAIATEA du 19 au 22 septembre

 

RAIATEA, berceau d’une civilisation millénaire, mérite bien le titre d’île sacrée.

Encore imprégnée d’une certaine aura sacrée, RAIATEA est aujourd’hui une île paisible, deuxième par sa taille et troisième par sa population dans l’archipel de la Société, mais la plus importante du groupe des îles Sous-le-Vent, avec 12 245 habitants (recensement en 2012). Elle partage avec TAHAA, sa petite sœur, le même lagon.

Ce sont les deux seules îles en Polynésie possédant une telle configuration.

Nous occupons nos quatre journées sur RAIATEA :

Nous visitons une ferme perlière avec l’explication des différentes étapes de la culture des perles noires.

La randonnée des trois cascades, des balades et des rencontres

Tour de l’île en voiture, le tour fait 100 km. Nous nous arrêtons longuement au MARAE de TAPUTAPUATEA, une demande est en cours pour qu’il soit classé au patrimoine culturel de l’UNESCO, c’est le plus important MARAE de POLYNESIE. Le massif de l’île est échancré par plusieurs vallées : baie de VAIRAHI, FAAROA, OPOA à l’est, FAATEMU au sud, VAIHUTI et VAIAAU à l’ouest. Dans les montagnes, nous avons vu de petites plantations de vanille.

 

La culture de la vanille, une orchidée particulière.

Il était une fois, au XIXe siècle, à des milliers de kilomètres de là, Edmond ALBIUS, un enfant de 12 ans, né esclave à la Réunion. Cet enfant fit quelque chose d’extraordinaire : tout seul, il découvrit le procédé de fécondation de la vanille.

Il avait réussi à discerner dans la même fleur les organes mâles (pistil) et les organes femelles (pollen) et les mettre

convenablement en rapport, lorsque la fleur de la corolle est prête. Cela ne l’empêcha pourtant pas de mourir dans la misère, abandonné des planteurs de vanille et délaissé par la bonne société créole.

Faute d’insectes pollinisateurs, cette technique de fécondation manuelle est toujours la seule utilisée pour la production de vanille naturelle (on peut célébrer environ 1 500 « mariages » par jour !). Le fruit qui est ainsi créé grandit en quelques mois pour donner des grappes de 5 ou 6 gousses, qui mesurent jusqu’à 20 cm environ. D’abord verte, la gousse jaunit et est mise à sécher au soleil (de 3 à 7 mois suivant les gousses), jusqu’à ce qu’elle devienne brune ou noire. C’est comme cela que l’on obtient l’exceptionnelle vanille de Polynésie, la Vanilla tahitensis, dont les gousses sont plus charnues, plus brillantes et plus riches en huiles que les autres espèces. Leur odeur incomparable, forte et enivrante, persiste plusieurs années sur le fruit séché. Les experts disent que la vanille de Tahaa est indéhiscente : on peut en effet cueillir la gousse lorsque ses arômes sont les plus développés.

Cultivée principalement à Tahaa, mais aussi à Raiatea, Huahine et Nuku-Hiva, la vanille de Tahiti remporta un succès considérable dès son introduction au XIXe siècle. Dans les années cinquante, on assista à un véritable boom de la vanille, avec plus de 300 tonnes produites par an. L’arrivée de la vanilline de synthèse, cinquante fois moins chère, qui mit fin à l’euphorie. En 1980, la production chuta à 2 tonnes par an. Un Plan vanille fut mis en place pour relancer la production dans les années 1990. En 2009, sur les 73 tonnes de vanille mûre produites sur le territoire pour environ 300 producteurs. Cette production ne représente guère plus de 1% de la production mondiale, mais il se dit que la vanille de Tahaa est la préférée des grands chefs gastronomes...

Après quatre jours assez tranquilles, nous prenons l’avion pour BORA BORA, où nous logerons chez l’habitant sur l’île principale.


BORA BORA du 22 au 25 septembre

 

Bora Bora n’a même plus besoin d’être présentée, son nom seul résonne aujourd’hui comme un mythe. Elle est d’ailleurs souvent surnommée « la perle du Pacifique ». Pour certains c’est le plus beau lagon du monde avec sa multitude de bleu.

Sans conteste, Bora Bora constitue une île magnifique. Ses reliefs tranchants et son lagon turquoise font inévitablement penser à l’archétype de l’île tropicale sur carte postale que l’on a tous en tête.

Son lagon immense, d’une richesse incroyable (les experts mettent toutefois en garde contre un appauvrissement de plus en plus préjudiciable).

Bora Bora ne jouit pas d’une bonne presse auprès de la population des autres îles de la Société qui critique la démesure de ses hôtels, son lagon en perdition, son authenticité malmenée… et sa saleté.

En effet, on pourra être surpris d’observer la multitude de détritus (épaves de voiture…) qui jonchent parfois le bord de la route.

Quant à la décharge publique, nous sommes passés devant pendant le tour de l’île en vélo, elle se situe très près du lagon à

flanc de colline.

Cependant, ne soyons pas bégueule : l’île reste d’une beauté majestueuse. Les nuances de son lagon continuent de

faire rêver le voyageur et ne cesseront d’emporter tous ceux qui n’ont pas la chance de l’approcher. La nature n’a jamais été

saccagée. Les règles écologiques ont en général été respectées,

Le temps de notre séjour à VAITAPE (chef-lieu de BORA), nous logeons chez HINANO, la propriétaire des lieux a le même prénom que la bière locale.

 

Nous arrivons juste au moment du coucher de soleil, encore un très beau, un vrai plaisir pour les yeux.

Le premier soir après avoir mangé aux roulottes (FROOD TRUCK), juste à côté nous assistons à une compétition de force athlétique en développé couché par équipe de trois hommes ou femmes, l’épreuve dure 30 minutes. L’équipe ayant fait le plus de répétition termine première. Les charges pour les différentes catégories sont: pour les femmes 30 kg, les hommes 60 ou 80 ou 100 kg.

 

Le deuxième jour, nous réservons auprès d'HINANO, une sortie pour touriste sur le lagon.

Au programme nous avons le tour du lagon en pirogue à moteur avec plusieurs arrêts : Au premier spot, nage avec les raies et requins pointe noire, Ensuite arrêt au jardin de corail avec ses poissons tropicaux. Enfin nous allons sur le motu de notre agence où nous côtoyons, un requin dormeur, des requins citron, des raies et des tortues verte, nous nageons au milieu d'eux.

Sur place nous mangeons un repas Polynésien, participons à un paréo show, présentation des différentes façons de porter le paréo pour les femmes et les hommes, Josiane et moi servons parmi les mannequins (4 hommes et 4 femmes).

La journée s’est déroulé au son du l’ukulélé et des chants Tahitien.

 

Le lendemain nous avons fait les 32 km du tour de l’île en vélo, ponctué d’arrêts photos et un pique-nique sur la plage de MATIRA.

La matinée du dernier jour est consacrée aux communications avec la famille comme régulièrement le week-end et balade dans VAITAPE.

Après le repas nous prenons le bateau, l’aéroport se trouve sur un îlot (MOTU) puis prenons l’avion pour MAUPITI, notre dernière destination avant notre retour sur TAHITI.

Il fallait bien voir BORA, nous avons été agréablement surpris par BORA BORA est-ce parce que nous étions à l’écart des grands complexes hôteliers?

Nous avons préféré passer plus de temps sur l’île de MAUPITI, une île sœur avec la même configuration plus petite, voir plus belle, mais surtout sans jets ski, d’hôtels, une île confidentielle et authentique.


MAUPITI du 25 au 30 septembre

 

A 40 km à l’ouest de Bora Bora se dresse MAUPITI, c’est curieux rocher vert émergé de l’eau. MAUPITI est considérée par de nombreux voyageurs comme l’une des plus belles îles des mers du Sud, et demeure l’un de leurs meilleurs souvenirs. Nous partageons leur avis ! C’est une pure merveille...

Petite sœur de Bora Bora, elle possède le même lagon étincelant couronné de MOTU et une majestueuse montagne au milieu. Du même type géologique que Bora Bora, MAUPITI est un ancien volcan qui s’affaisse, tandis que le sable s’accumule

sur le récif, faisant apparaître deux grands motus, AUIRA et TUANAI, décrivant chacun un arc de cercle autour de la montagne.

Elle pourrait ressembler à la Polynésie d’antan, paisible et préservée. Sans bar ni hôtel ni discothèque ni banque ni

distributeur de billets, elle ne connaît pas la prolifération touristique de Bora Bora, et vit au jour le jour de pêche, de coprah, et de pastèques. Elle est une île à part, à titre d’exemple :

Il y a quelques années le maire de la commune a appelé aux urnes la population leur demandant par référendum s’ils étaient favorable à l’installation d’hôtels sur l’île, la réponse peut surprendre, le non l’a remporté, ils ont préféré conserver leur

tranquillité et leur authenticité.

Sur l’île il y a donc uniquement des pensions ou demi-pensions de famille.

Pour résumer, MAUPITI est sans doute l’île préservée la plus facile d’accès, les habitants sont accueillants et chaleureux.

Nous séjournons 5 jours sur l’ile à la pension TEHEIMANA, chez TEHEI et CLIFF (62€ en demi-pension/pers/jour), face au lagon sur la presqu’île de TEREIA à 10 minutes à pied de la plus belle plage de l’île. Une nouvelle fois le cadre est idyllique, de la fenêtre de notre chambre nous avons une vue sur le lagon, nous avons à disposition, vélos, transats, kayaks et même une pirogue à balancier.

Les repas du soir étaient un défilé de plats différents entre 6 et 8 plats, entrée plats et dessert compris, copieux et variés, poissons (carange, thon blanc ou rouge, espadon…) crus ou cuits, les poissons sont pêchés par les hôtes. Pendant que TEHEI prépare, le repas CLIFF chante et joue de la guitare ou de l’ukulélé. Bien sur les repas sont pris tous ensemble.

Pour preuve de l’excellente ambiance à la pension, un couple de jeunes médecins de CHAMALIERES fan de kitesurf, J-B et ANNE sont en voyage de noces. Ils séjournent ici pendant 10 jours à la pension sur recommandation d’un ami, dont 3 jours en même temps que nous.

 

Nos activités sur l’île ont été :

Tour de l’île à pied (environ 10 km)

Randonnée avec l’ascension d’un des sommets de l’île, le mont TREVAFA’ATIU avec BABETTE et PATRICK de NICE, rencontrés chez GUYNETTE à HUAHINE.

Traversé du lagon à pied jusqu’au motu AUIRA et balade sur l’îlot

Baignades et snorkeling à la plage TEREIA

Balades en kayaks ou pirogue

Et un peu de farniente, dans quelques jours en NOUVELLE CALEDONIE, notre fils, son épouse et leur fille de 13 mois, nous rejoignent pour la durée du séjour.

Le dernier jour, TEHEI et CLIFF sont allés en bateau à BORA BORA pour affaires, en rentrant ils ont mis un leurre à l’eau pour pêcher. Peu avant la passe du lagon de MAUPITI, un poisson a mordu à l’hameçon, après deux heures d’effort et travail avec les 900 mètres de fil, déroulé parfois au maximum, ils ont hissé un espadon.

Dès leur arrivée sur le quai, ils l’ont mesuré et pesé, il faisait de près de 3 mètres et 125 kilos puis ils l’ont débité en morceaux.

A leur retour chez eux nous les avons aidés à réorganiser les congélateurs et mis les morceaux au congélateur ainsi que les 20 kg de viande congelée ramenée de BORA.

Au repas du soir, en plus des nombreux plats, de viande et de poissons, nous avions un énorme carpaccio d’espadon frais au menu.

Nous recommandons cette pension on a eu l’impression de faire partie de leur famille pendant toute la durée du séjour.

 

Le lendemain matin, nous prenons l’avion pour TAHITI avant de partir le lendemain pour la NOUVELLE CALEDONIE notre étape suivante et voir une partie de notre famille.

 

MARIANNE notre hôte d’un jour nous attend à l’aéroport. Nous occupons notre journée chez elle entre lessive, rangements des sacs et préparation de l’étape suivante. Pour notre dernière soirée en Polynésie, MARIANNE et son mari nous convient à un apéritif dînatoire ainsi que la jeune Taïwanaise présente chez eux. Nous passons une excellente soirée en leur compagnie. Le lendemain matin, elle nous conduit à 5 heures 30 à l'aéroport gracieusement.

 

Durant notre séjour, en Polynésie nous avons eu un accueil et une hospitalité remarquable de la part de nos hôtes mais aussi de la population.